C'est un tel classique qu'on a toujours l'impression de l'avoir déjà lu... ou vu : avec Michel Bouquet dans le rôle de Javert, ou bien Depardieu. Relire donc Les Misérables, publié par Victor Hugo en 1862, offre le plaisir de la reconnaissance et du recommencement. Toujours on sera emporté par la tension romanesque du livre, ses figures inoubliables, ses langues multiples - n'oublions pas que Hugo est le premier à introduire l'argot et la langue populaire dans le français écrit -, ses histoires et son temps. De la récidive malheureuse de Jean Valjean, frais libéré du bagne, à sa progressive rédemption, de l'enfance désastreuse de Cosette à son idylle avec Marius, de la figure sacrificielle de Fantine aux personnages sinistres de Thénardier et de Javert, le roman propose une belle leçon d'humanité vivante. "Je viens détruire la fatalité humaine, écrit Hugo, je condamne l'esclavage, je chasse la misère, j'enseigne l'ignorance, je traite la maladie, j'éclaire la nuit, je hais la haine. Voilà ce que je suis et voilà pourquoi j'ai fait Les Misérables." À lire à loisir, en trois volumes : I-Fantine, II-Cosette et III-Gavroche. --Céline Darner
After Napoleon III seized power in 1851, French writer Victor Marie Hugo went into exile and in 1870 returned to France; his novels include The Hunchback of Notre Dame (1831) and Les Misérables (1862).
This poet, playwright, novelist, dramatist, essayist, visual artist, statesman, and perhaps the most influential, important exponent of the Romantic movement in France, campaigned for human rights. People in France regard him as one of greatest poets of that country and know him better abroad.