Uma ótima leitura, com um ebasamento muito forte humanista. Casa muito bem com a leitura simultânea de "Contrato Social" e "O Príncipe". "Ninguém faz gratuitamente o sacrifício de uma porção de sua liberdade visando unicamente ao bem público. Tais quimeras só se encontram nos romances." Frase mais atual do que nunca.

Un libro che va letto, che ti apre gli occhi sulla visione del tempo. Letto con la mentalità odierna risulta banale, ma calati nella realtà di quegli anni risulta sconvolgente. Scritto in un italiano scorrevole, ma a volte risulta di difficile lettura.

Yasakçı hukuk yerine barışçı hukuku temel alarak ceza hukuku alanının öncülerinden biri olmayı hak etmiş Beccaria; bu eserinde cezaların nasıl uygulanması gerektiğini, suçu önlemek için toplum refahının, affın, yargıçların, ödüllerin, gereksiz yere suç olarak sınıflandırılan kabahatlerin ne denli önemli olduğunu gerekçeleriyle açıklamış.




“Bir cezanın, bir ya da birden çok kişi tarafından bir yurttaşa karşı uygulanan kaba bir güç, şiddet olmaması ve sayılmaması için her şeyden önce kesinlikle herkese açık, çabuk, kaçınılmas, belli koşullarda olabilir yaptırımların en ılımlısı ve en azı, suçların ağırlığıyla orantılı ve yasalar tarafından belirlenmiş bulunması zorunludur.”
s. 222

Un clásico para entender el importante nexo entre el contrato social como expresión de voluntad política para legitimar la intervención del derecho penal.

Uma obra bastante importante que avançou com muitos dos princípios que servem de base ao sistema de justiça criminal atual, tais como a racionalidade do próprio sistema, abolição da tortura e pena de morte e penas necessárias, proporcionais e humanas.

Não creio que seja muito difícil de entender, mesmo para quem não estuda leis ou o crime, até porque um dos princípios defendidos precisamente por Beccaria é que as leis deveriam ser claras e simples, de modo a que toda a população tivesse acesso a elas.

Para além disso, o autor dá um caráter filosófico e muitas vezes poético a tudo o que diz.

Rights that now we got as granted was dreamed by this book in 18th century.

Ovviamente con la professione che voglio fare questo è un libro che andava per forza letto. Per anni ho rimandato, ma alla fine mi sono deciso. Ovviamente è un libro di non facilissima lettura, sia per i temi trattati che per la modalità di scrittura, essendo un libro scritto nella seconda metà del 1700.

Non voglio annoiarvi nel raccontarvi chi fosse Cesare Beccaria, perché chiunque di voi, con una rapida occhiata su wikipedia, potrà farsi un’idea. Sicuramente questo libro è, per chi, come me, vede nella sanzione penale una funzione rieducativa, un punto fermo ed inamovibile del suo pensiero. Non deve, però, esserne sottostimata la lettura da tutti coloro che sostengono un orientamento diverso, in quanto da questa lettura potrebbero ricavarne un confronto ed una critica al loro modo di pensare. Nonostante si possano muovere delle critiche a Beccaria, alcuni punti del suo trattato sono assolutamente indiscutibili.

Altro aspetto di rilevante importanza è scoprire l'attualità di questo saggio, che acquista, in molti puniti, un valore significativo anche ai giorni nostri e che potrebbe fornire utili consigli sul come riformare la nostra mastodontica macchina giuridica.

"perché ogni pena non sia una violenza di uno o di molti contro un privato cittadino, dev'essere essenzialmente pubblica, pronta, necessaria, la minima delle possibili nelle date circostanze, proporzionata a' delitti, dettata dalle leggi"

Attualissimo

Fa spavento quanto questo trattatello sia attuale, e quanto sia stato fondante delle riforme che di lì a poco avrebbero modificato i sistemi penali di alcuni importanti stati. Beccaria individua nella certezze delle pene più che nella crudeltà la vera origine dell'efficacia di queste, e confuta con una logica stringente la validità della pena di morte. Ci illudiamo che tortura e pena capitale siano ormai realtà lontane, ma se abbiamo perso la capacità di indignarci per queste, non aspettiamoci che qualcuno si indigni quando saremo noi a subire abusi da parte del potere.

« Des délits et des peines », publié en 1764, est loin d’être le seul ouvrage de Cesare Beccaria mais c’est celui qui a valu à ce noble milanais, juriste de formation, une renommée universelle et durable, tant en France où il fut traduit à la diable dès l’année suivante, qu’ensuite dans l’Europe entière. L’ouvrage cristallisa l’opposition entre les philosophes des Lumières, qui applaudirent presque universellement, et leurs opposants, autour de questions politiques si nettement définies qu’il est bien possible que l’Ancien Régime ait senti là une menace.
Il s’agit d’un traité de philosophie du droit consacré au système pénal dans son ensemble. Le titre en synthétise remarquablement l’esprit. Pour Beccaria les peines judiciaires doivent être proportionnées et adaptées aux délits qu’elles sanctionnent, de sorte que l’idée du délit ne soit jamais séparée de celle de la peine ; d’où le titre. Cette position l’amène à proposer un adoucissement considérable des peines en vigueur à l’époque, où l’on pouvait se faire condamner à mort pour un simple vol voire pour un délit d’opinion ; et, dans la foulée, à être l’un des tous premiers auteurs à refuser la peine de mort.
Beccaria s’inspire à la fois, très ouvertement, de Montesquieu, et de sa théorie de la séparation des pouvoirs, et plus discrètement de Rousseau à qui il reprend la notion de contrat social. De même sa perspective est à la fois humanitaire — sa révolte devant la cruauté de la justice transparaît dans mainte page — et utilitariste. À quoi sert le système judiciaire, à quoi servent les lois ? demande Beccaria : à garantir la liberté et le bien-être (en bon auteur des Lumières il dit même « le bonheur ») de la masse de la population. C’est à cette aune qu’il se prononce sur le caractère juste ou tyrannique des procédures et des châtiments. Esprit libéral, il cherche à minimiser la remise des libertés individuelles à la société, qui constitue le contrat social, et qui est le fondement de tout système de répression des crimes et des délits. La peine pour lui doit exceptionnellement retrancher de la société un individu inassimilable (par l’exil ou, mieux, les travaux forcés à perpétuité) ; et dans tous les cas constituer un exemple et donc un moyen de prévention de la délinquance. Or il remarque que les supplices, surtout multipliés et soumis à la fantaisie du juge, ne préviennent rien : il réclame un Code pénal, et que l’indulgence passe du côté du législateur, qui ne doit prévoir que les peines indispensables, la justice, elle, devant se montrer rapide et inflexible afin de garantir le châtiment des méfaits.
Ce qui est plaisant pour le lecteur moderne, outre que Beccaria s’efforce d’être aussi clair et net qu’il demande aux lois de l’être, est qu’en bon auteur du dix-huitième siècle il a la plume affutée (outre qu’à vingt-six ans, il a encore l’insolence de la jeunesse) et que malgré le sérieux de l’ouvrage, de temps en temps il défouraille et envoie des boulets rasants dans les jambes de ses adversaires potentiels et des partisans de l’ordre juridique ancien — et l’on comprend pourquoi Voltaire s’est si fort entiché du traité. Dès la première phrase il qualifie le système juridique européen de « restes des lois d’un ancien peuple conquérant, compilés sur l’ordre d’un prince qui régnait à Constantinople il y a douze siècles, mêlés ensuite avec des coutumes lombardes et englobés dans le volumineux fatras de commentateurs privés et obscurs ». Et bim ! Déclarant hautement forfait (il est italien…) sur la question des crimes d’ordre religieux, donc de la compétence et des méthodes de l’Inquisition, il mêle toutefois des considérations théologiques affirmées (qui suggèrent cependant que Dieu est bien capable de punir les hérétiques tout seul comme un grand) et la description atroce d’un bûcher. Tout le monde aura donc au bout du compte compris ce qu’il en pense.
La préface limpide de Robert Badinter expose les débats qui ont eu lieu autour du livre lors de sa publication, mais ouvre aussi des perspectives sur son rôle vertigineux dans l’histoire du droit. Nous sommes tous les enfants reconnaissants de Beccaria.

Obra imperdível para qualquer pessoa que se interesse pela área criminal e suas derivações, vez que constitui a base do sistema penal e processual penal atual da maioria das nações.
Há de se considerar que a obra é datada do século XVIII e que alguns pensamentos contradizem o estabelecido no momento, tais como: colaboração entre Estados, direito internacional, asilo, penas corporais e de trabalho forçado, insignificância de delitos, graça. Contudo, sobressaem-se as construções de ideias básicas de igualdade, anterioridade da lei, legalidade estrita, responsabilidade pessoal, finalidade de prevenção, vedação à tortura, entre outros.

Libro olvidado por los pseudo liberales actúales que no escatiman en pedir al estado un poder mas punitivo como consecuencia de la deificación de la propiedad. Beccaria siguiendo su tradición liberal expone como las penas no deben caer en el castigo del delincuente sino ajustarse a su función social de reinserción y prevención de reiteración de los delitos