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April 17,2025
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1* pour l'intérêt "historique" du bouquin : Neruda semble s'être trouvé au "bon" endroit au "bon" moment tout au long de sa vie (en Espagne juste avant la guerre civile, en France avant l'occupation nazie, au Mexique avec les révolutionnaires du coin, en Chine avant la révolution culturelle, au Chili lors du coup d'état de 1973, etc.) et a donc connu une série de personnes et de lieux intéressants qu'il décrit dans son livre. Au-delà de cet aspect historique, j'ai été choquée principalement par 2 traits et demi de sa personnalité : sa misogynie et le viol qu'il décrit lors de son séjour à Colombo en tant qu'ambassadeur chilien; son aveuglement face aux dérives du communisme et du stalinisme; et son gros melon.

Sur ce dernier point, je trouve que le titre est déjà ronflant : "J'avoue que j'ai vécu" (Confeso que he vivido). Il n'arrête pas de se jeter des fleurs tout au long du récit : il a tout vu, il a tout fait, il a tout compris. Les paragraphes commencent souvent par "Maintenant" ("Maintenant j'ai fit ci, maintenant j'ai été là, maintenant j'ai résolu ceci...") et donnent l'impression d'avoir affaire à un adolescent qu'il faut constamment féliciter pour ses exploits. Les disputes qu'il décrit avec divers autres poètes/politiciens/personnalités sont toujours de la faute des autres. On aurait pu lui pardonner d'avoir pris le melon avec son prix Nobel et son titre de "plus grand poète du Chili", jusqu'à ce qu'on tombe sur les passages sur les femmes...

Évidemment, étant donné qu'il est LE poète du Chili, toute les femmes tombent dans son lit, sans qu'il n'y puisse grand chose. Les femmes sont des objets intéressants, qu'on peut se passer entre amis : "Elle suivit Alvaro dans sa chambre. Quant à moi je me laissai choir exténué sur mon lit mais je sentis soudain qu'on me secouait. C'était Alvaro [...] - Un phénomène ! me dit-il. [...] Il faut que tu te las croques immédiatement.
Quelques minutes plus tard l'inconnue se glissait, ensommeillée et indulgente, dans mon lit. En faisant l'amour avec elle je pus goûter son don mystérieux." (p.106)

Ou encore : "La solitude de Colombo était à la fois fastidieuse et léthargique. [...] Des amies de couleurs diverses passaient dans mon lit de camp, n'y laissant que le souvenir d'un éclair physique. [...] Mon amie Patsy arrivait souvent escortée de quelques compagnes brunes et dorées [...] qui m'offraient leur corps d'une manière sportive et désintéressée. [En parlant d'une de ces filles :] Sans aucun cynisme, comme s'il s'agissait d'une chose naturelle, la fille m'expliqua qu'une fois elle s'était donné à quatorze d'entre eux. [...] Ce n'était pas une prostituée : plutôt un produit colonial, un fruit candide et généreux." (p.150)

Et le pire, un passage où le grand poète chilien raconte comment il a violé une servante : "Elle était si belle qu'oubliant son humble fonction, je me mis à penser à elle. [...] Elle passait indifférente. [...] Un matin, décidé à tout, je l'attrapai avec force par le poignet et la regardai droit dans les yeux. Je ne disposais d'aucune langue pour lui parler. Elle se laissa entraîner sans un sourire et fut bientôt nue sur mon lit. Sa taille mince, ses hanches pleines, les coupes débordantes de ses seins l'assimilaient aux sculptures millénaires du sud de l'Inde. Notre rencontre fut celle d'un homme et d'une statue. Elle resta tout le temps les yeux ouverts, impassible." (p.152)

Même en replaçant ce récit dans son contexte du début du XXe siècle, au moment où les hommes sont tout-puissants et les femmes inexistantes dans la sphère publique, je ne comprends pas que cette personne soit toujours placée au panthéon de la littérature chilienne et soit toujours affichée avec fierté comme le représentant de la gauche chilienne, le grand compagnon de route de Allende. Il y a une chose que je ne pardonne jamais aux "intellectuels" de gauche, c'est leur aveuglement face aux crimes du communisme et du stalinisme en particulier et Neruda se vautre complétement dans une adoration ridicule de Staline. J'ai tout à fait conscience de l’attrait que peuvent avoir les théories communistes sur un anti-fasciste dans les années 30, au moment de la montée du fascisme en Italie/Espagne et du nazisme en Allemagne. Mais comment peut-on être assez bête pour écrire en 1949, après les famines en Ukraine & Qazaqstan, après les purges staliniennes, après le goulag, après le pacte germano-soviétique, après le dépeçage de la Pologne par Staline et Hitler et après l'occupation de toute l'Europe de l'est (avec les viols et tortures que cela implique) par l'armée rouge, les lignes suivantes :
"Je tombai aussitôt amoureux de la terre soviétique et je compris que non seulement elle offrait une leçon exemplaire à l'homme où qu'il vécut, un moyen de comparer les possibilités et un progrès constant dans l'art de produire et de répartir [...] A Moscou, les écrivains vivent toujours en pleine effervescence, en perpétuelle discussion. [...] L'homme soviétique, pour lequel sont ouvertes les portes de toutes les bibliothèques, de toutes les salles de classe, de tous les théâtres, est au centre des préoccupations de l'écrivain. [...] Comment ne pas être solidaire de ce peuple agressé par des invasions féroces, cerné par des colonialistes implacables?" (p. 296)

Comme dit le proverbe, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir : "Mes yeux venaient de s'ouvrir à la grande révolution et je ne pouvais m'embarrasser de sinistres détails." (p.312) Neruda semble moins dupé par les conséquences de la révolution culturelle chinoise car il mentionne ses amis écrivains répudiés par le parti et le culte de la personnalité de Mao qu'il condamne. "Mais durant mon voyage j'ai vu comment des centaines de pauvres paysans se prosternaient pour saluer le portrait du modeste guérillero du Yun-nan, aujourd'hui déifié. [...] J'avais apporté ma contribution au culte de la personnalité, dans le cas de Staline. Mais c'était quand Staline nous apparaissait comme le vainqueur écrasant des armées de Hitler, comme le sauveur de l'humanisme mondial. La dégénérescence de sa personnalité fut un processus mystérieux, resté jusqu'à maintenant énigmatique pour beaucoup d’entre nous." (p.356)
Mais même ce demi-aveu d'aveuglement et d'imbécilité est contredit quelques pages plus loin : "Sur la route du retour, je m'arrêtai à Moscou. Cette ville est non seulement la magnifique capitale du socialisme, le siège de tant de rêves accomplis, [...] Résolument, Staline cultivait le mystère comme un système; ou alors c'était un grand timide, un homme prisonnier de lui-même." (p.468)
Pitié...Staline, l'homme qui a dit "La mort résout tous les problèmes. Plus d'homme, plus de problème", 20 millions de morts et 28 millions de déportations à son actif, serait un grand timide incompris par Pablo Neruda.
En conclusion, Neruda pour moi dorénavant c'est poubelle. Je me réconforte dans la littérature chilienne avec Bolaño, dont je comprends à présent le mépris pour Neruda et qui disait dans un interview "Je n'ai jamais aimé Neruda et je ne l'appellerais pas un de mes précurseurs. Celui qui est capable d'écrire des odes à Staline, tout en fermant les yeux sur l'horreur stalinienne, ne mérite pas mon respect." https://www.nzz.ch/article7ZAC8-ld.20...
April 17,2025
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Questo libro preziosissimo ci fa scoprire la vita e il cuore di un poeta e di un uomo che ha amato la vita e l’umanità, che ha vissuto intensamente la storia di un secolo, faccia a faccia con altrettanto grandi personaggi del pensiero, dell’arte e della politica. Mai avrei immaginato che Neruda avesse avuto una vita così ricca e complessa. Partito giovane studente e ricco solo di belle speranze dai boschi umidi della Patagonia cilena e dalle sue lande deserte, in brevissimo tempo diventa un intellettuale di notevole spessore, un diplomatico che viaggia tantissimo, incontra personaggi di grande valore, osserva con spirito acuto e partecipe la realtà nella quale viene a trovarsi. Sono tanti i ricordi che si affacciano alla mente di questo uomo, che aveva iniziato a riordinare questi suoi ricordi proprio l’anno prima della morte. Qui spesso si sovrappone ai momenti di lotta, di fratellanza con la sua gente, l’analisi del lavoro poetico che ha accompagnato tutta la sua vita. Ma posso dire che anche la sua prosa è poesia. Le descrizioni della sua terra cilena, dei suoi fiori, dei suoi colori sono dei quadri, così come i racconti che hanno per protagonisti gli amici, i contadini, le donne amate sono una testimonianza della sua fede per l’umanità e costituiscono un grande affresco, dove prevalgono gli affetti dettati da un grande cuore.
April 17,2025
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چلی کا پرسکون مہکتا ہوا گھنا جنگل آج بھی اپنی تمام تر شادابی سمیت میری یادوں میں لہلہاتا ہے

بارش میرے لئے ایک نا قابل فراموش حقیقت کا درجہ رکھتی ہے

میں نے پہلی بار اپنی آنکھیں زندگی، زمین، شاعری اور بارش کے لئے کھولیں

میرا گھر ان سرحدی مکانوں جیسا تھا جو سب آپس میں مربوط تھے

گھر میں ہمارے پاس ایک صندوق تھا جو دلچسپ چیزوں سے بھرا ہوا تھا

مجھے کتابوں سے رغبت ہو گئی

بچپن کی یادوں میں صحیح طور پر وقت کا تعین نہیں کیا جا سکتا

بچپن میں ایک شدید جذبہ مجھ میں پیدا ہوا اور میں نے کچھ الفاظ آدھے وزن میں ترتیب دیے

یہ ایک نظم تھی، اپنی سوتیلی ماں کے بارے میں

میرے استاد نے کچھ ٹالسٹای، دوستوفسکی اور چیخوف کے ناول دیے

بحر الکاہل آزاد ہو کر پہاڑوں کی چٹانوں پر موجود جھاڑیوں کے جھنڈ میں سے بار بار حملہ آور ہوتا

رات اور جنگل مجھے خوشی سے بے حال کر دیتی

شاید جنگل ان زندگیوں کو کھا گیا

اداس عورتیں نے دنیا کے تنہا پہاڑوں اور جنگل کی تنہائی میں ایک عمدہ ثقافت کو محفوظ رکھا

درخشاں سورج ایک نا تراشیدہ ہیرے کے مانند پہاڑوں کو جھلملاتا تھا

اس سنہری تہوار میں شورو غل اور حرکت و عمل تھا

اسکی مسکراہٹ میرے وجود کی گرہیں کھولتی اطراف و اکناف پر محیط ہو رہی تھی

اس کی سانسوں کی موسیقی میری سماعت میں رس گھولنے لگی

میرا دماغ کتابوں اور خوابوں سے معمور تھا

نظمیں شہد کی مکھیوں کی طرح میرے ارد گرد بھنبھناتی تھیں

میں اپنی آزادی اور تنہائی سمیت وہاں رہنے لگا

میری یادوں میں وہ ریل گاڑی ہمیشہ محفوظ رہے گی

ہم روشنی کے دوازوں کی طرف بڑھ رہے تھے

کثیر تعداد کے ہیجان خیز رنگوں کا اجتماع

درخشاں تنہائی

صوفیانہ طرز حیات کا اظہار ختم ہو گیا تھا

میں دنیا کی اس قدیم ترین روح اور اس بڑے بد نصیب انسانی خاندان کے ساتھ رہنے آیا تھا

تب وہ رات مجھے بہت طوفانی اور زمین بہت تنہا لگی
April 17,2025
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Una "confesión" emotiva y magistral. Neruda evoca sus recuerdos más queridos, sus amores (por sus mujeres, por su Chile, por España) y amistades (Federico García Lorca, Miguel Hernández, Alberti, entre muchísmos otros) sus decepciones y frustraciones, la historia del nacimiento de sus obras mas conocidas (Crepusculario, Veinte poemas de amor y una canción desesperada, entre ellos) con su excepcional talento narrativo y su estilo sencillo y placentero.
Un lujo.
April 17,2025
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Hermosamente escrito. No le doy cinco estrellas porque me asombra que Neruda no le haya dedicado ni una sola línea a su hija y que nombrase a la pasada a su exesposa y madre de la pequeña. Egocéntrico a morir, pero su prosa lo disfraza muy bien. Siento que él vivió cuatro vidas en una sola. Conoció decenas de países, algunos tan lejanos como India, Birmania, URSS, Finlandia, China, etc., y los visitó en varias oportunidades. Fue amigo de Picasso, Vallejos, García Márquez, Huidobro, J. Edwards e incluso conoció a Mistral cuando ella fue directora de su colegio. Me molestó profundamente que utilizará su nombre, que es sagrado, como el de una mujer que él admiraba y respetaba, porque según la propia Mistral habría sido Neruda uno de los implicados en el cahuín que se armó en España y que llevaron a su abrupta salida de aquel país como cónsul.

Me preguntó que habría sido de Chile con Neruda como presidente (en vez del gran compañero Allende). Un poeta en la Moneda, igual bacán.
April 17,2025
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Wow.

Runs like a history of the 20th century. He was there. He did it all. He wrote it well.
April 17,2025
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olha o livro comeca mto bem, escrita mto boa, muita textura , mta sonoridade e metafora. mas pqp. do nada o cara basicamente admite estuprar uma guria (era uma mina q tipo limpava os pinico num pais q ele ficou e ele achou ela bonita e soh puxou ela pro quarto e descreveu que ela ficou petrificada e ele basicamente forçou ela) e dai pra frente entra num lero lero de ego soh fica flando o quanto todo mundo amava ele, o quanto ele luttou, quao importante ele foi pra luta comunista em TODOS os países domundo, todo lugar q ele ia chupavam o pau dele, os pobre amava ele, os rico amava ele. as poesia dele silenciam multidoes, as palavras dele cura as criança doente... tem uma cena q ele briga com um cara e apanha e o cara reconhece ele tipo "nossa vc eh o incrivel pablo neruda" e o bixo começa a recitar os poema e pede desculpa MANO Q FANFIC EH ESSA kkkkkkkk porra vai pastar cara chato p caralho pqp , só terminei de raiva memo imagina tu ta num bar e um bebado reconhece a porra de um poeta pela cara , e ele ainda falo q ele tinha acabado de publicar o PRIMEIRO LIVRO kkkkkkkkkk mano o cara fazendo fanfic de si mesmo
April 17,2025
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Realmente fue muy tedioso y denso. Disfruté en si de sus experencias narradas, pero aún así sentía que no avanzaba nada.
Me encantó cuando Neruda a veces era cómico, debo admitir que me sacó mucho más que una carcajada. Su narración es muy descriptiva y eso lo hace aún más lento de leer.
Vuelvo a recalcar, que no avanzaba nunca, a veces sentía que se quedaba estancado en una escena y no salía de ella.
En sí, mi reto era terminarlo antes de comenzar las pruebas finales, y lo logré!
No quise dejarlo abandonado como "A sangre fría", porque realmente quiero pasar el reto de lecturas de este año. Pero así como voy no creo que lo pase.

Recomiendo este libro?
- Realmente lo recomiendo a gente que quiera saber un poco más del poeta y quiera conocer un poco de historia en sí.

2/5 estrellas.
April 17,2025
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"Tal vez los deberes del poeta fueron siempre los mismos en la historia. El honor de la poesía fue salir a la calle, fue tomar parte en este y en el otro combate. No se asustó el poeta cuando le dijeron insurgente. La poesía es una insurrección. No se ofendió el poeta porque lo llamaron subversivo. La vida sobrepasa las estructuras y hay nuevos códigos para el alma. De todas partes salta la semilla; todas las ideas son exóticas; esperamos cada día cambios inmensos; vivimos con entusiasmo la mutación del orden humano: la primavera es insurreccional."
April 17,2025
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"Dois amantes felizes não têm fim nem morte,nascem e morrem tanta vez enquanto vivem,são eternos como é a natureza".
April 17,2025
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Very interesting and lovely read.
The last sentences of the last chapter had me moved to tears.
April 17,2025
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This is the memoirs of Pablo Neruda, the Noble Prize winning poet who fought for and wrote about freedom. The book sometimes reads like a travel guide, an adventure, and sometimes with his trying to get out of the country or out of prison. He writes his memoir often like he does his poems, and this is what I like about it most, but at other times his daily life can become somewhat boring.

Passages I love:

Of Moscow he writes:

"Moscow is a winter city. It is a beautiful city of winter. The snow has settled on the infinitely repeated roofs. The pavements shine, invariably clean. The air is hard transparent glass. A soft steel color, the tiny feathers of the snow swirling about, the coming and going of thousands of passers-by as if they didn’t feel the cold, all of it suggests a dream in which Moscow becomes a huge winter palace with extraordinary ornamentations, ghostly as well as living ones."

Or this of China:

"I observe that a noticeable change has taken place during the five years I have been away from China…what has changed in the streets, in the people? Ah, I miss the color blue. Five yeas ago at this time of year I visited the streets of China, always overflowing, always throbbing with human lives. But everyone was dress in proletarian blue then, some kind of twill or light workingman’s tweed…It was a beautiful thing to see innumerable blue specks crossing streets and roads…What has happened?

The textile industry has simply grown big enough in these five year to clothe millions of Chines women in all colors, in flower, stripes, and polka dots, in all varieties of silk; and enough also for millions of Chinese men to wear other colors and better fabrics.

Now each street is a delicate rainbow of china’s exquisite taste…"

And of the suffering of peasant people in Turkey:

"Nazim would see them arrive in prison: he would watch them swapping for tobacco the crust of bread doled out to them as their daily ration. Eventually, they would begin looking at the grass distractedly. Then with closer attention, almost avidly. And one day they would stuff a few blades of grass into their mouths. Later they would pull up fistfuls and gulp them down. In the end, they would eat the grass on all fours, like horses."


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