Community Reviews

Rating(3.9 / 5.0, 100 votes)
5 stars
31(31%)
4 stars
31(31%)
3 stars
38(38%)
2 stars
0(0%)
1 stars
0(0%)
100 reviews
April 1,2025
... Show More
Three plays by Aristhophanes:
Clouds: funny, coherent and often very clever.
Birds: pure blasphemy, sometimes very vulgar; has a complex structure but not coherent; sometimes long-winded.
Frogs: not too coherent structure, but lots of funny passages, sometimes flattened; also remarkably many references to current affairs.
April 1,2025
... Show More
I love Greek tragedies, but have always struggled with the comedies. The tragic is tragic forever, but comedy is more subtle, more ephemeral, and it’s hard to laugh at anything more than a couple hundred years old. When I see Shakespeare comedies on the stage the audience always seems eager to laugh, but it’s almost as if everyone just wants to prove that they’re smart enough to get the jokes. But getting a joke and thinking a joke is funny are sometimes two different things. Shakespeare is great, but can’t make me laugh like, say, the Netflix show, I Think You Should Leave.

So, no, Clouds didn’t work as a comedy for me. It also didn’t really work as entertainment or literature. Part of the problem may be that I read a free, public domain version on my kindle. If I’d read a better translation with footnotes explaining a few things it might have been more enjoyable.

Clouds is still interesting to read as a historical document. I’ve been reading a lot of Plato and it’s really fascinating to see Socrates presented in a negative light here. Some of the blame for the condemnation of Socrates can be traced back to the false impression of him that is presented in Clouds.
April 1,2025
... Show More
Les Nuées sont une pièce d'Aristophane, un auteur de comédie Athénien de la fin du cinquième siècle avant notre ère. A cette époque, la ville d'Athènes était au fait de sa puissance, à la tête d'une redoutable confédération maritime, et au début d'une lutte sans merci contre la confédération de Sparte. Mais ce conflit n’a en rien arrêté une tradition maintenant solidement ancrée dans la culture de la ville, celle des fêtes religieuses qui donnent lieu à des processions et des concours : parmi elles, les Dionysies, une sorte de carnaval où l’on transportait un phallus géant dans les rues de la ville. C’est lors de celles du printemps 423 qu’Aristophane, auteur comique alors déjà connu, qui avait gagné le premier prix les deux années précédentes avec les Acharniens et les Cavaliers, présente la première version des Nuées. Il n’obtiendra que la troisième place sur cinq, un peu moins bien que les autres fois ; il remanie donc la pièce en 416 : c’est le texte que nous avons.

Le personnage principal de la pièce est Strepsiade, un campagnard qui perd le sommeil à cause des angoisses que lui causent ses soucis d’argent : il s’est marié à la jolie fille d’un citadin riche qui se pique d’élever dans le luxe leur fils, Pheidippidès, un paresseux à cheveux longs, et de lui inspirer une passion hippique ruineuse pour notre homme, lequel ne peut soutenir cet engouement qu’à force d’emprunts. Il lui vient alors l’idée d’apprendre à emberlificoter ses créanciers par la parole, et pour cela, se rend au « pensoir », lieu où Socrate prodigue à des jeunes une éducation intellectuelle, dont il entend tirer parti. Comme il a l’esprit trop rustique et trop épais, et qu’il est surtout obsédé par ses ennuis financiers, Socrate le renvoie, et c’est propre fils qui prend le relai. Strepsiade se débarrasse de ses créanciers par des impudences ridicules inspirées par les leçons qu’il a mal assimilées, mais quand son fils revient, c’est lui qui fait les frais de l’effronterie de son fils, lequel devient raisonneur et rebelle. De dépit, Strepsiade incendie le « pensoir » de Socrate et de ses disciples.

La pièce d’Aristophane est truculente, et fait mouche. Il s’agit d’une satire pour corriger les Athéniens de leur manie hâbleuse et raisonneuse : on en est venu à estimer l’esprit de finesse à un tel point que chacun rêve bientôt de tirer parti la simplicité de son prochain pour le duper. Ceux qui exercent ces talents de bretteurs oratoires sont donc particulièrement recherchés au point de faire de rapides fortunes. Les prétentions ridicules et malhonnêtes de Strepsiade tournent à son désavantage, du fait de son incompétence et de l’impureté de ses intentions, et il est bien puni de son aveuglement par l’ascendant que son fils se met à exercer sur lui. De leurs côté, les intellectuels jouent leur rôle de cible habituelle de plaisanterie. Socrate se fait gentiment mettre en boîte par Aristophane, et son côté rêveur et décalé le couvre de ridicule, comme lorsqu’un lézard chie dans sa bouche alors qu’il regarde le ciel d’un air béat, ou qu’il s’entête à nier l’existence de dieux pour soutenir des théories encore plus invraisemblables et tirées par les cheveux, qu’il enseigne avec un appareil de mystères plein de simagrées et d’emphase exagéré.

Chacun sait que Socrate est mort suite à une condamnation pour impiété et corruption en 399. Platon, dans son Apologie de Socrate, laisse même entendre que la satire faite par Aristophane dans les Nuées a influencé puissamment le jury, car c’est en effet les deux reproches qui sont en filigrane dans la pièce. Il vient alors une question: Aristophane serait-il donc un gardien des traditions, un réactionnaire qui voudrait prévenir ses concitoyens de la perfide et mauvaise influence des nouveautés introduites par les dangereuses doctrines athées des philosophes ? Est-il responsable de la mort de Socrate? Pour ma part, je n’y crois pas.

Tout d’abord, le contexte politique : comme le rapporte Thucydides, la guerre du Péloponnèse a très mal tourné pour Athènes. Outre la peste qui va frapper la ville entre 430 et 426, l’expédition en Sicile 414 (dénoncée par Aristophane dans les Oiseaux) va tourner au désastre. La sombre affaire des Hermès (voir les Discours d’Andocide), dans laquelle Alcibiade, le disciple de Socrate haut en couleur, avait été impliqué, augurait mal de cette expédition, puisque de général de l’armée, il se retrouve proscrit et passe côté Spartiate. Au final, 40.000 morts côté Athénien et la destruction de la flotte font que Sparte reprend l’avantage. Les difficultés vont raviver les plaies mal cicatrisées entre le peuple et les plus riches, qui s’estiment vexés par des lois qu’ils estiment trop favorable à la plèbe. Comme on le voit dans les Helléniques de Xénophon, en 411, une première révolution, dite des Quatre-Cents, met le pouvoir aux mains des cinq mille citoyens les plus aisés et les plus âgés. En 404, lorsque le général Spartiate Lysandre force Athènes à se rendre, le pouvoir passe aux oligarques : c’est la tyrannie des Trente, à la tête de laquelle se trouve Critias, un disciple de Socrate et cousin de Platon. Les démocrates sont persécutés, tués, obligés de fuir sur l’île voisine d’Eubée. On compte des centaines de victimes. Finalement, les deux factions se réconcilient, mais au terme d’un accord qui stipule qu’aucune poursuite en justice ne pourra être faite par les démocrates contre les oligarques à propos des exactions survenues pendant la tyrannie.

Tout ça pour dire qu’au début du quatrième siècle, la situation est compliquée à Athènes, car les démocrates revenus chez eux doivent cohabiter avec ceux qui hier ont assassiné leurs amis et leurs parents sans pouvoir demander justice. On peut se reporter aux plaidoiries de Lysias sur ce sujet, comme à celles d'Isocrate. Comme Socrate a été lié avec des hommes comme Critias ou Alcibiade, il me parait clair qu’il a été une sorte de bouc émissaire, et que sa condamnation a été un moyen de faire du mal aux aristocrates pour soulager un besoin de justice qui n’arrivait pas à se résoudre du fait des conventions établies entre les deux factions. Aussi, les écrits hagiographiques de Platon et de Xénophon(Mémorables) à l’égard de Socrate doivent à mon avis être regardés à la lumière de ce contexte. Je pense donc que Platon essaie, en suggérant qu'Aristophane aurait tel un démagogue entrainé le peuple à mal juger Socrate, de détourner l’attention de l’attitude de ses amis et de ses proches pendant la tyrannie des Trente. S’en prendre à un homme qui dénonçait dans ces pièces les abus venant de toutes parts est aussi un moyen pour Platon de ne pas trop jeter de l’huile sur le feu, et de soutenir ses théories : le peuple Athénien aurait été abusé par un poète au lieu de s’en remettre aux philosophes et à la philosophie.

A mon avis, Aristophane n’a pas tant que ça cherché à jeter l’opprobre sur Socrate : il s’en est simplement moqué avec à-propos. La gaucherie et l’enthousiasme de l’intellectuel est un lieu du comique grec (Philogelos). Platon illustre cette idée dans le Théétète, lorsqu’il évoque Thalès tombant dans un trou alors qu’il regarde les étoiles, et dont se moque une putain Millésienne qui passe par là. C’est plutôt Strepsiade qui est véritablement fustigé. La manière brutale dont il se venge le ridiculise plus que Socrate, et participe au caractère outrancier de la pièce bien plus qu’il ne représente un appel à brûler le philosophe. Ce qu’il faut brûler, c’est le fait de croire que la science puisse servir à être injuste, et la caricature de Socrate et de ses disciples en illuminés débiles perdus dans leurs rêves est le moyen de montrer que leurs spéculations, réduites à des calculs de saut de puce, des considérations grammaticales tarabiscotées ou des histoires de vents n’ont aucun intérêt, qu’elles ne peuvent finalement que nuire à ceux qui s’en servent pour faire le mal.

Enfin, je ne crois pas non plus qu’Aristophane se pose en défenseur des traditions contre les innovations. Il me semble au contraire nettement équilibré, car le père n’est pas moins ridiculisé que le fils. Par exemple, un des morceaux de bravoure de la pièce est la lutte entre le raisonnement juste et le raisonnement injuste, pour convaincre Pheidippidès. Les deux sont parfaitement outrés, l’un dans le rigorisme le plus caricatural, et l’autre dans la plus risible impudence : le comble, c’est finalement le raisonnement juste qui, bien loin de s’avouer vaincu, se rallie plutôt au raisonnement injuste. L’un ne vaut pas mieux que l’autre. Aristophane renvoie dos à dos ces deux excès. Pour Aristophane comme pour Brassens, le temps ne fait rien à l’affaire(♫). Également, l'athéisme délirant de Socrate n'est pas plus révoltant que la servile superstition de Strepsiade qui retourne vers Mercure dès que les choses tournent mal avec les Nuées. Ce n’est pas par des raisonnements, mais par la lumière naturelle que l'on voit ce qui est juste, et cette lumière éclate dans le rire qui éclaire le visage des spectateurs aux grandes Dionysies.

Sans doute la pièce ne sera pas au goût des plus délicats, car elle est à bien des endroits franchement grossier, et Ménandre plaira plus par la finesse de l'humour de son Théâtre. Personnellement, je trouve que cette pièce donne une idée très avantageuse du caractère joyeux, gai et plein d’alacrité et de bon sens des Athéniens.
April 1,2025
... Show More
My expectations for this Greek play were lowered after reading that it came in last place at the Annual Athenian Tony Awards. Maybe the judges snubbed Aristophanes because he spoofed their guy Socrates. I don’t know. But I have to say this was actually pretty funny. At least for the first half. And then like most modern-day comedies, it sort of fizzled out by the end.

I suppose after reading Aristophanes’ rather raunchy Lysistrata I should have expected that this one would also be R-rated, but I was still surprised at the volume of fart jokes. Maybe I should say the number of fart jokes.

I read the Poochigian translation which is contemporary and entertaining, and a welcome change from the formal and stuffy language in most of the other Greek plays I’ve read. It makes me wonder how much more I might have enjoyed them had I read similarly up-to-date translations. Unfortunately, the translations that are cheap on Kindle typically seem to be of the archaic and clunky variety. Thus once again I have been burned by my own miserliness.
April 1,2025
... Show More
holds up surprisingly well, and actually pretty funny still. sure, on the one hand its mostly pee and poo jokes or just simply making fun of people (a laugh track wouldn’t be very out of place), but on the other hand there’s the more nuanced critique of Socrates and the Sophists

a comment i’ve been making about the tragedies, and which i will now extend to the comedies as well: i find that the Greek plays always succeed in capturing and representing the world how it was back in the day: you can imagine how people would think, how they would judge certain behaviour, what they valued and what made them laugh. there are also so many references and ‘inside jokes’ which must have been soooo funny back in the day, but which are kinda lost on us today (even with a myriad of footnotes trying their hardest to explain the jokes)

this is a footnote but i was surprised at how the play was suddenly interrupted in the middle to have some sort of fourth wall break (of which there were many others) where the chorus suddenly starts thanking the audience and starts being political n everything. apparently this was convention, and was called ‘parabasis’. just general tomfoolery all around

3.5 stars
April 1,2025
... Show More
سقراط در دفاعیه (آپولوژی) به این نمایش‌نامه اشاره می‌کند و تلاش می‌کند خود را از گزند اتهاماتی که بر او وارد می‌سازد رها سازد. آریستوفانس در ابرها، سقراط را در کالبد یک سوفسطائیِ نمایش می‌دهد و صریحاً او را به سخره می‌گیرد. سقراط سوفسطائی نبود، گرچه با آنها اشتراکاتی داشت.

این اثر در فهمِ جوِ فکریِ قرنِ پنجم ق.م و دلایلِ بدنامیِ سوفسطائیان بسیار موثر است. گاتری در تاریخ‌اش، در جلدِ مربوط سقراط، به شکلی همه‌جانبه در موردِ دلایلِ آر��ستوفانس برای گنجاندنِ *سقراط* در ابرها سخن می‌راند.
April 1,2025
... Show More
OK, so I read only a fragment of this for a philosophy course many, many years ago. The context added to the humor from Aristophanes' biting satire. I'm sure were I to read this today, not as well steeped in ancient Greek philosophy, I wouldn't get such a kick out of it. Overly generous as my rating is, I have to give it props for the good memories it conjures up in me. Aristophanes tears Socrates and his ilk (more accurately, the sophists - people who can argue circles around others, but possess nary a true philosophical bone themselves - and my, how there are many like this to this day!) a new one. Who knew that satire reached so far back in time and could still be that funny.
April 1,2025
... Show More
"To invoke solely the weaker arguments and yet triumph is a talent worth more than a hundred thousand drachmae."

▪ even tho it's an ancient comedy, i don't find it funny, but rather immature to use this kind of launguage (but the lecture was easy and enjoyable)

"That is what we do each time we see someone who falls in love with evil strategies, until we hurl him into misery, so he may learn to fear the Gods."
April 1,2025
... Show More
Kiedyś to było, czyli o niechęci do postępu i zmian.

Czy można dyskutować z filarami, na których opiera się społeczeństwo? A może pewne wartości powinny być święte, prawdy niewątpliwe, a etyka, estetyka, nauka i idea – jednomyślne dla całego narodu?

Kiedy w Atenach pojawiła się tendencja do podważania pewnych prawd i wartości, Arystofanes winnymi ogłosił sofistów, wędrownych nauczycieli, którzy według niego mącili w głowach młodzieży. Nie znosił Eurypidesa, nie lubił Sokratesa, któremu to w "Chmurach" najbardziej się oberwało.

Czuję się jak Jorge z Burgos, który nienawidził śmiechu i komedii, ale "Chmury" zupełnie do mnie nie trafiły. Może nie do końca zrozumiałam ich wydźwięk, a może jednak nie przepadam za komediami. Tragedie – a i owszem. Bez wyłupiania oczu i szaleństwa to już nie to samo.
Leave a Review
You must be logged in to rate and post a review. Register an account to get started.