راوی داستان یک افسر ارتش است که در نخستین هفته اعزامش به جنگ،به شدت از ناحیه صورت آسیب می بیند.داستان، به جنگ جهانی اول می پرداز��،اما نه از جبهه های نبرد،بلکه از نگاه بازماندگانش در بیمارستانی نظامی.بازماندگانی که به خاطر آسیب وارده از جنگ،با رویای آینده خداحافظی کرده و در لحظه زنده اند.اکثر داستان در اتاق افسران مجروح جنگی روایت می شود با این حال سیر داستان در عین سادگی دارای جذابیت فوق العاده ایست که خواننده را تا تمام شدن کتاب،سر جایش میخکوب می کند.
Romanzo breve (ben al di sotto delle 200 pagine) ma intenso e commovente, questo libro di Marc Dugain mi ha piacevolmente accompagnato durante un viaggio di pochi giorni. Il racconto è ambientato principalmente durante gli anni del primo conflitto mondiale e ha come protagonista il giovane ingegnere Adrien Fournier che, come molti altri, si arruola nei giorni della mobilitazione, credendosi pronto a fronteggiare il nemico tedesco. Ecco però che la trama si sviluppa in modo anomalo per un romanzo di guerra, non mostrando il dramma delle trincee e dei gas tossici, almeno non direttamente. Adrien non avrà neppure l'occasione di vedere un soldato avversario. A causa di una profonda ferita al volto ricevuta prima dell'inizio degli scontri infatti, rimarrà ricoverato in ospedale per tutta la durata del conflitto. Sebbene le premesse spietate (non vengono risparmiate sin dall'inizio al lettore dettagliate descrizioni delle ferite riportate da Adrien e dai suoi compagni di stanza in ospedale) il romanzo trasmette un concentrato di umanità e speranza. Adrien riesce a superare i pensieri bui che lo tormentavano al momento dell'ammissione in ospedale e che, come racconta lui stesso in una prima persona lucidissima, mietettero vittime tra i suoi compagni. Ciononostante la sua vita cambia drasticamente, soprattutto i suoi rapporti con le persone, i più disgustati o spaventati dalle vista delle sue mutilazioni. Anche dopo la dimissione, pur con un'autostima risollevata, rimarrà veramente legato solo a quei quattro amici conosciuti tra le mura dell'ospedale, gli unici a poter capire (poiché anche loro lo hanno vissuto affianco a lui) il difficile e lungo percorso di guarigione, tra numerose e dolorose operazioni, e di accettazione del suo nuovo sé. Fa rabbrividire, nel corso della lettura, il pensiero che tale percorso, tali difficoltà siano state affrontate da reali soldati, giovani vittime di una logica di guerra che, seppur con mutate trasformazioni storiche, ancora perdura. Le pagine finali, che danno quasi l'idea di una composizione ad anello del romanzo, sono splendide, risultano tra le più potenti del romanzo e nella loro semplicità salutano il lettore che non vorrebbe lasciar andare i personaggi, sentendosi anche lui (almeno questa è stata la mia sincera impressione) parte di quell'intimo gruppo di amici.
این کتاب باعث شد بارها و بارها چشمام و ببندم نفس عمیق بکشم و اگه خیلی مسلط باشم به خودم شانس این و داشته باشم که دوباره شروع کنم بخونم. جالب اینجاست جاهایی من و میخکوب میکرد و تحت تاثیر قرار می داد که راوی خیلی خونسرد به نظر میرسید! . . .
جنگ یک کلمه بیشتر نیست، اما درد ورنج ها و فاجعه هایش در جهانی نمی گنجد؛ حتا اگر جهان گیر نباشد. برای پی بردن به نتایجش لزومی ندارد وارد صحنه های گسترده و کشتارها و ویرانی های عظیم آن شویم. دیدن حتا یک نفر از کسانی که در هر جنگی شرکت داشته و یک یا چند عضو صورتش را از دست داده، بینی، فک، گونه، چانه… کافی است پی ببریم، انسانی سالم و عادی به صورت چه هیولایی می تواند درآید. مارک دوگن در این کتابِ کوچکِ بزرگ، عمق فاجعه را چنان به تصویر می کشد که پشت آدم می لرزد، حتا آن هایی که هرگز نه جنگی دیده اند و نه در جنگی شرکت داشته اند. ما آدم ها چه موقع می خواهیم از این جنایت وحشتناک دسته جمعی که هیچ حیوانی مرتکبش نمی شود، دست برداریم؟
J’ai vraiment adoré l’histoire. En débutant ma lecture, j’avais peur de ne pas accrocher puisque je ne lis que très rarement des romans sur la guerre mais celui-ci m’a vraiment plu ! C’est peut-être la touche d’amitié entre les officiers de la chambre qui m’a fait apprécier ce livre. Malgré le thème principal qui est difficile, il y avait toujours quelqu’un pour ajouter une touche de positivité ou rien qu’une blague. En contrepartie, je n’ai pas du tout apprécié la proportion des chapitres, certains font 5pages et d’autre en font 30 alors ça m’a un peu détaché de ma lecture. « Ce visage était désormais le mien, il faisait parti de mon histoire »
Après avoir tourné la dernière page, je suis heureuse, triste, inspirée et dépitée. La cruauté humaine n'a aucune limite et elle ne se limite certainement pas au camp adverse. Les dégâts sont visibles, douloureux et ils restent présents même après les conflits.
Ce livre est une nouvelle approche sur la Première Guerre. On suit Adrien, un jeune homme plein de ressources à l'avenir prometteur, lorsque la guerre éclate. Mais les conflits sont cruels et il est défiguré par un tir d'obus dès 1914. Sa guerre à lui, elle se déroule à l'hôpital. Ses combats sont les opérations mais la douleur n'en est pas moindre.
Mais c'est aussi une belle histoire d'amitié, un appel à la vie même dans les pires conditions. Ce roman m'a vraiment chamboulée et émue, et le style de l'auteur en joue pour beaucoup. Des premières lignes aux dernières, j'avais une boule dans la gorge et des yeux embués. C'était une lecture rapide mais qui, je le sais, m'aura marquée pour toujours. Que vous aimiez les romans historiques ou non, je vous conseille sincèrement cette lecture.
این کتاب همونطور که انتظار داشتم عالی بود. یه جاهایی از ترجمهی فارسی از پرویز شهدی رو با ترجمهی انگلیسی مقایسه کردم اما به نظرم خوب نبود و حتی فرق داشتن با هم. سانسور هم که داشت و ترجیح دادم نسخهی انگلیسی رو بخونم. مثل اینکه مارک دوگن کتاب رو بر اساس تجربیات یکی از اعضای خانوادهش (احتمالا پدربزرگش) نوشته و چون عمدتا در فضای بیمارستان و نه تو جبهه میگذره با بقیهی کتابهای جنگ کمی متفاوته.
J'ai du le lire pour l'école. Je vais être honnête, je dis toujours ne pas aimer les livres de guerre que l'école me fait lire mais je finit toujours par les aimer et trouver l'histoire très bien écrite... Ce livre n'a pas fait exception. Je pense que même dès le début j'ai été prise dans l'histoire et dans les aventures d'Adrien. J'ai été très heureuse d'arriver à la fin, pas pour ne plus avoir à le lire, mais bien pour le dénouement et pour savoir la fin de ce roman.
Il était très bien écrit et on s'attache très vite aux différents personnages.
Je recommande vraiment car il donne une perspective nouvelle sur la guerre et il est émouvant. :)
(J'écris ce commentaire plus d'un mois après l'avoir lu mais selon goodreads, je l'aurai lu en 2 jours donc il devait être bien entraînant ^^ (la date pour l'école y a peut être joué un rôle mais je me souviens avoir tout de même pris du plaisir à le lire))
Heftige leeservaring, deze roman die Marc Dugain baseerde op de levensgeschiedenis van zijn grootvader.
De officierskamer is een verdieping in het ziekenhuis waar de officieren met verminkingen en zware verwondingen tijdens de eerste wereldoorlog terecht komen. Dugain vertelt over drie officieren die er vriendschap sluiten en langzaam vrede proberen te krijgen met hun door oorlog getekende lichaam. Met een verleden waarnaar terugkeren definitief onmogelijk is en een toekomst die pijnlijk onzeker is, proberen de officieren zich alsnog staande te houden.
In schone taal, rechttoe rechtaan en met een beknopte stijl en vaardige pen, neemt Dugain je als lezer mee naar de confronterende en harde werkelijkheid waarmee zwaar verminkte oorlogsslachtoffers af te rekenen krijgen. Het bijna terloopse realisme en de vaart die de auteur in zijn verhaal steekt, maken het zowel verteerbaar als treffend.
I know I am going against the grain rating this book as low as I did, when everyone else seemed to think of it as 4 or 5 star book. So let me explain... if I can!
If you can imagine reading a book and all the way through your mind kept saying to you "I guess you needed to be there." That was how I felt reading this book.
The words were just not giving me a place or time of reference. I know this was set during the first World War, but for me it felt like it was fractured, without a solid foundation. The overall thought process seemed disconnected. Reading this book was like I was surrounded by words, but lacked the picture they were describing.
Originally written in French and transcribed, I cannot say if this loss of story, for me, came about in the translation, or in the actually writing. However, when you feel that you are sitting on the outside of a story, with no way to explore it, it will not come across as highly rated.