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April 25,2025
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Dissolution

'C'est un livre d'amour, de passion ; mais de passion telle qu'elle peut exister maintenant, c'est-à-dire inactive.'

n  - Gustave Flaubert, à propos de L'Éducation sentimentale, en octobre 1864.n


— Ah ! merci ! tu viens me sauver ! c’est la seconde fois ! tu n’en demandes jamais le prix, toi !

— Mille pardons ! dit Frédéric, en lui saisissant la taille dans les deux mains.

— Comment ? que fais-tu ? balbutia la Maréchale, à la fois surprise et égayée par ces manières.

Il répondit :

— Je suis la mode, je me réforme.'

n  - L'Éducation sentimentale, Frédéric et la Maréchale, 2e partie, VIn


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My recommendation for a soundtrack to read this review:

Franz Schubert - Piano Trio in E flat, op. 100 (Second movement)

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What is this novel about?

Frédéric Moreau is a 18 y.o. law student in Paris, not particularly driven by his studies or embracing a specific career. On his trip back from Paris to Nogent-sur-Seine after the exams, he meets Mme Arnoux, with whom he gets quickly and lastingly infatuated, without them exchanging more than a couple of words. They meet again months later and soon enough, this passion turns into the central motif around which Frédéric organizes his life, standing out against the cultural debates and violent political passions of his time.


My opinion on the matter:

Spannng from 1840 to 1867, this novel feels acutely at odds with its title, as Frédéric is everything but actually learning from his shortcomings, his extravagant expectations and unfocused style of life. In some regards, you could take it as a direct challenge to the reader's patience, since what happens is never happening due to the hero's active decision. In more than a way, it even challenges the very definition of what a character stands for or what life is about. More than everything else, Frédéric seems to merely float or glide, borne by the undercurrent or the winds of his affect, rather than make a move on his own volition. His sudden passion for Mme Arnoux - a married woman he hardly knows - as strong as it is, seems almost derivative, something of a trick he plays on himself to give his life a direction, purpose, meaning, living in an mercantile, business-like, carreer-driven era he can't possibly identify, or engage in any way with.

In that sense, Sentimental education appears to me as a tragic adventure and undertaking: what Gustave Flaubert is resolutely aiming at is the most elusive: the structure of Frederic's psyche, the substance of life in this uncertain, muddied era, the soul of an epoch.

Throughout, the writer makes use of a stunningly cunning technique, with sentences loosely linked to one another, a consistently exteriorized focalization and seemingly disembodied, impersonal narration, while telling the reader a version of his own life and lifelong passion for Élisa Schlésinger. This alone should be enough to call this work a masterpiece, but Flaubert goes beyond.

Consider the sheer scale of his experiment, 26 years. What you have here is a 26-year worth of obsession, fleeting impressions, irresolution, compromissions, treasons, wandering and regrets. At the bare minimum, it takes resolution, dedication, a constant yearning for sincerity, and guts to carry this thing out.

Meticulously detailed and flowing at the same time, it comes as close as can be to a novel without a proper story. Deeply personal, it is also the epitome of a whole generation. Filled with unlikeable characters, yet Flaubert makes them riveting, making you care for them. Unfocused, fragmented and coherent at the same time. Merciless, most biting, unrelentingly ferocious and tender for the characters. A work of pure fiction, a fiction about fiction, and yet, as much as life or streches of years can be. Crowded with instantly recognizable characters, it also offers an extended study on the opacity of individuals in our interpersonal relationship and towards ourselves.

In the end, a cold mirror allowing the reader to consider their own lives in a dispassionate manner, but forgiving and not lacking warmth.

To put it in other words, a masterwork.

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Quotes:
'Frédéric pensait à la chambre qu’il occuperait là-bas, au plan d’un drame, à des sujets de tableaux, à des passions futures. Il trouvait que le bonheur mérité par l’excellence de son âme tardait à venir.'


'Les joies qu’il s’était promises n’arrivaient pas ; et, quand il eut épuisé un cabinet de lecture, parcouru les collections du Louvre, et plusieurs fois de suite été au spectacle, il tomba dans un désœuvrement sans fond.'

[Plus loin]

'Il lui semblait, cependant, qu’on devait l’aimer ! Quelquefois, il se réveillait le cœur plein d’espérance, s’habillait soigneusement comme pour un rendez-vous, et il faisait dans Paris des courses interminables. À chaque femme qui marchait devant lui, ou qui s’avançait à sa rencontre, il se disait : « La voilà ! » C’était, chaque fois, une déception nouvelle. L’idée de Mme Arnoux fortifiait ces convoitises. Il la trouverait peut-être sur son chemin ; et il imaginait, pour l’aborder, des complications du hasard, des périls extraordinaires dont il la sauverait.'


'Les convictions de Sénécal étaient plus désintéressées. Chaque soir, quand sa besogne était finie, il regagnait sa mansarde, et il cherchait dans les livres de quoi justifier ses rêves. Il avait annoté le Contrat social. Il se bourrait de la Revue Indépendante. Il connaissait Mably, Morelly, Fourier, Saint-Simon, Comte, Cabet, Louis Blanc, la lourde charretée des écrivains socialistes, ceux qui réclament pour l’humanité le niveau des casernes, ceux qui voudraient la divertir dans un lupanar ou la plier sur un comptoir ; et, du mélange de tout cela, il s’était fait un idéal de démocratie vertueuse, ayant le double aspect d’une métairie et d’une filature, une sorte de Lacédémone américaine où l’individu n’existerait que pour servir la Société, plus omnipotente, absolue, infaillible et divine que les Grands Lamas et les Nabuchodonosors. Il n’avait pas un doute sur l’éventualité prochaine de cette conception ; et tout ce qu’il jugeait lui être hostile, Sénécal s’acharnait dessus, avec des raisonnements de géomètre et une bonne foi d’inquisiteur. Les titres nobiliaires, les croix, les panaches, les livrées surtout, et même les réputations trop sonores le scandalisaient, ses études comme ses souffrances avivant chaque jour sa haine essentielle de toute distinction ou supériorité quelconque.'


'[...] il serait temps de traiter la Politique scientifiquement. Les vieux du XVIIIe siècle commençaient, quand Rousseau, les littérateurs, y ont introduit la philanthropie, la poésie et autres blagues, pour la plus grande joie des catholiques ; alliance naturelle, du reste, puisque les réformateurs modernes (je peux le prouver) croient tous à la Révélation. Mais si vous chantez des messes pour la Pologne, si à la place du Dieu des dominicains, qui était un bourreau, vous prenez le Dieu des romantiques, qui est un tapissier ; si, enfin, vous n’avez pas de l’Absolu une conception plus large que vos aïeux, la monarchie percera sous vos formes républicaines, et votre bonnet rouge ne sera jamais qu’une calotte sacerdotale ! Seulement, le régime cellulaire aura remplacé la torture, l’outrage à la Religion le sacrilège, le concert européen la Sainte-Alliance ; et dans ce bel ordre qu’on admire, fait de débris louis-quatorziens, de ruines voltairiennes, avec du badigeon impérial par-dessus et des fragments de constitution anglaise, on verra les conseils municipaux tâchant de vexer le maire, les conseils généraux leur préfet, les chambres le roi, la presse le pouvoir, l’administration tout le monde ! Mais les bonnes âmes s’extasient sur le Code civil, œuvre fabriquée, quoi qu’on dise, dans un esprit mesquin, tyrannique ; car le législateur, au lieu de faire son état, qui est de régulariser la coutume, a prétendu modeler la société comme un Lycurgue ! Pourquoi la loi gêne-t-elle le père de famille en matière de testament ? Pourquoi entrave-t-elle la vente forcée des immeubles ? Pourquoi punit-elle comme délit le vagabondage, lequel ne devrait pas être même une contravention ! Et il y en a d’autres ! Je les connais ! aussi je vais écrire un petit roman intitulé Histoire de l’idée de justice, qui sera drôle ! Mais j’ai une soif abominable ! et toi ?

Il se pencha par la fenêtre, et cria au portier d’aller chercher des grogs au cabaret.

— En résumé, je vois trois partis…, non ! trois groupes, et dont aucun ne m’intéresse : ceux qui ont, ceux qui n’ont plus, et ceux qui tâchent d’avoir. Mais tous s’accordent dans l’idolâtrie imbécile de l’Autorité ! Exemples : Mably recommande qu’on empêche les philosophes de publier leurs doctrines ; M. Wronski géomètre, appelle en son langage la censure « répression critique de la spontanéité spéculative » ; le père Enfantin bénit les Habsbourg « d’avoir passé par-dessus les Alpes une main pesante pour comprimer l’Italie » ; Pierre Leroux veut qu’on vous force à entendre un orateur, et Louis Blanc incline à une religion d’État, tant ce peuple de vassaux a la rage du gouvernement ! Pas un cependant n’est légitime, malgré leurs sempiternels principes. Mais, principe signifiant origine, il faut se reporter toujours à une révolution, à un acte de violence, à un fait transitoire. Ainsi, le principe du nôtre est la souveraineté nationale, comprise dans la forme parlementaire, quoique le parlement n’en convienne pas ! Mais en quoi la souveraineté du peuple serait-elle plus sacrée que le droit divin ? L’un et l’autre sont deux fictions ! Assez de métaphysique, plus de fantômes ! Pas n’est besoin de dogmes pour faire balayer les rues ! On dira que je renverse la société ? Eh bien, après ? où serait le mal ? Elle est propre, en effet, la société.'


Cependant, objecta Martinon, la misère existe, avouons-le ! Mais le remède ne dépend ni de la Science ni du Pouvoir. C’est une question purement individuelle. Quand les basses classes voudront se débarrasser de leurs vices, elles s’affranchiront de leurs besoins. Que le peuple soit plus moral et il sera moins pauvre !'

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'La plupart des hommes qui étaient là avaient servi, au moins, quatre gouvernements ; et ils auraient vendu la France ou le genre humain, pour garantir leur fortune, s’épargner un malaise, un embarras, ou même par simple bassesse, adoration instinctive de la force. Tous déclarèrent les crimes politiques inexcusables.'


'On se redit, pendant un mois, la phrase de Lamartine sur le drapeau rouge, « qui n’avait fait que le tour du Champ de Mars, tandis que le drapeau tricolore », etc ; et tous se rangèrent sous son ombre, chaque parti ne voyant des trois couleurs que la sienne et se promettant bien, dès qu’il serait le plus fort, d’arracher les deux autres.'


'Ils les visitèrent tous, ou presque tous, les rouges et les bleus, les furibonds et les tranquilles, les puritains, les débraillés, les mystiques et les pochards, ceux où l’on décrétait la mort des rois, ceux où l’on dénonçait les fraudes de l’Épicerie ; et, partout, les locataires maudissaient les propriétaires, la blouse s’en prenait à l’habit, et les riches conspiraient contre les pauvres. Plusieurs voulaient des indemnités comme anciens martyrs de la police, d’autres imploraient de l’argent pour mettre en jeu des inventions, ou bien c’étaient des plans de phalanstères, des projets de bazars cantonaux, des systèmes de félicité publique ; puis, çà et là, un éclair d’esprit dans ces nuages de sottise, des apostrophes, soudaines comme des éclaboussures, le droit formulé par un juron, et des fleurs d’éloquence aux lèvres d’un goujat, portant à cru le baudrier d’un sabre sur sa poitrine sans chemise. Quelquefois aussi, figurait un monsieur, aristocrate humble d’allures, disant des choses plébéiennes, et qui ne s’était pas lavé les mains pour les faire paraître calleuses. Un patriote le reconnaissait, les plus vertueux le houspillaient : et il sortait la rage dans l’âme. On devait, par affectation de bon sens, dénigrer toujours les avocats, et servir le plus souvent possible ces locutions : « apporter sa pierre à l’édifice, — problème social, — atelier. »'


'On se vengeait à la fois des journaux, des clubs, des attroupements, des doctrines, de tout ce qui exaspérait depuis trois mois ; et, en dépit de la victoire, l’égalité (comme pour le châtiment de ses défenseurs et la dérision de ses ennemis) se manifestait triomphalement, une égalité de bêtes brutes, un même niveau de turpitudes sanglantes ; car le fanatisme des intérêts équilibra les délires du besoin, l’aristocratie eut les fureurs de la crapule, et le bonnet de coton ne se montra pas moins hideux que le bonnet rouge. La raison publique était troublée comme après les grands bouleversements de la nature. Des gens d’esprit en restèrent idiots pour toute leur vie.'


'Il y rencontra le grand M. A., l’illustre B, le profond C, l’éloquent Z, l’immense Y, les vieux ténors du centre gauche, les paladins de la droite, les burgraves du juste milieu, les éternels bonshommes de la comédie. Il fut stupéfait par leur exécrable langage, leurs petitesses, leurs rancunes, leur mauvaise foi, tous ces gens qui avaient voté la Constitution s’évertuant à la démolir ; et ils s’agitaient beaucoup'



More works:

Promising young men:
Le Père Goriot
Le Rouge et le Noir
L'Œuvre
Runaway Horses

About the rapid industrialization/financialization and deep societal shifts going with it:
Contes cruels
Au Bonheur des dames

Devastating charge against crony capitalism:
La Curée

Revolutionary movements and the critic thereof:
Crime and Punishment
Blue of Noon
Demons
The Secret Agent

Not living one's life:
La Vie est ailleurs

Women of means:
Bel-Ami
The Great Gatsby

Historical context:
La France du XIXe siècle. 1814-1914
La Révolution Française
Révolutions françaises du Moyen âge à nos jours
La création des identités nationales. Europe, XVIIIe-XXe siècle

Philosophical outviews:
Common Sense
The Law
On Liberty
Dieu et l'Etat
Psychologie Des Foules
Propaganda
The Rebel


Soundtrack:
Nocturne Op.9 No.2 - Frédéric Chopin
April 25,2025
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I have read half. I am dumping this. I cannot bear another minute of it. A classic not worthy of its title nor its fame.

A book of historical fiction, it draws French society at the time of the 1848 French Revolution. Adulterous love affairs abound, yet they are drawn without a hint of passion! This is a book that does not even come close to fulfilling what the title implies.

The characters are flighty, self-important and totally uninteresting. They are cardboard figures drawn without depth.

The plot is no better. One mistress is exchanged for another. One friend is exchanged for another. A promise is given, but not kept. One employment is exchanged for another or preferably, if one can pull it off, one should not be employed at all. An inheritance is handy.

The writing is wordy, over descriptive, detailing only that n  notn interesting. The fabric of clothing, the wallpaper, floor coverings and mantelpiece ornaments. The mundane objects in a room. Politics of the time is made boring. The physical attributes of a person may be described but their personalities are shallow and without substance.

Without comparing the French text to the English, it is impossible to determine if the translation is at fault. I can state that the prose does not flow properly; in many instances words are not used as they should be. It is at times unclear whom a pronoun refers to and prepositions are incorrectly chosen.

First, I listened to this narrated by Michael Maloney. The French names for places and people were mumbled. It was impossible to follow. The words were sung rather than spoken, as poetry to be recited rather than prose read. I switched to the narrator Jonathan Fried; he is definitely better. The names became decipherable. Fried’s narration I have given three stars.

It is classics such as this that make people dislike classics.

I have given Gustave Flaubert 's Madame Bovary three stars. I will not be reading more by this author.
April 25,2025
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با خواندن مقدمۀ آقای سحابی انتظار این را داشتم که با اثری کلاسیک روبرو نباشم؛ اما هیچوقت فکرش را هم نمیکردم که اثری از نویسندۀ کتاب مادام بوواری، تا این حد متفاوت باشد؛ منظورم از لحاظ توصیفات دقیق و چند صفحه ای یا تشبیهات زیبا و بدیع نیست! بکارگیری این موارد در کنار زیبایی که به اثر میدهد، برای نویسنده ای چون آقای فلوبر عادیست هرچند که در این کتاب اثری استعاره های بی نظیر نیست؛ آنچه کتاب را بنظرم بسیار جذاب میکند، داستان تکان دهندۀ آن است! نه به این معنی که قرار است در داستان اتفاق خاصی بیفتد، بلکه عملاً نشان میدهد قرار نیست هیچ اتفاقی بیفتد ( که همین تکان دهنده است) و زندگی یک آدم شکست خوردۀ احساساتیِ در بند حوادثِ حال را، بدون دید آینده نگرانه، با تفکراتی پوچ و دوستدار تجملات و ظاهرسازی که در آخر به هیچ چیزی جز خود هیچ نمیرسد، نشان میدهد؛ یک نیمچه بورژوازی که مانند بسیاری دیگر خود نمیداند از زندگی چه میخواهد، لحظه ای سرشار از نفرت، ناامیدی و افکار ساختار شکنانه است، اما چند لحظه بعد با وقوع اتفاقی بیخود ناگهان سرشار از امید، عشق و آرزو میشود تا جایی که آرزوی وزیر شدن یا نمایندۀ مجلس شدن را در سر میپروراند! اما جالب آن است که وقتی وارد بطن داستان شدیم، نویسنده کاری میکند که همین شخصیت اصلی احساس همدردی و نزدیکی میکنیم؛ به گونه ای که به فردریک مورو( ضد قهرمان داستان یا همان کاراکتر اصلی) حق های غیر معقولی که از آن خود میپندارد را میدهیم و هنگامی که در اثر حادثه ای بیخود از فردی کینه به دل میگیرد به او همدل میشویم و بیست صفحه بعد هنگام آشتی با همان کاراکتر خوشحال میشویم! بنظر من زیباترین قسمت، فصل آخر داستان بود. هنگامی که نویسنده فردریک را نشان میدهد درحالی که حدود بیست سال پیرتر شده اما در برخورد با معشوقش نشان میدهد از اینکه زندگیش را به هیچ و پوچ، در خیال معشوقی که از آن کس دیگری بود گذرانده حس خاصی (منظورم پشیمانی یا افسوس یا احساساتی این چنین است) جز عشق کامل به معشوق نمیکند و انگار نه انگار چه فرصت هایی را از دست داد! با دوست قدیمی اش به مرور خاطرات میپردازد و باهم به این نتیجه میرسند که «بهترین چیزی که در زندگی نصیبشان شده» رفتن به نشمه خانه ای در دوران دبیرستان بوده که باز هم از ترس از آنجا نیز فرار کردند! همین مسئله نیز به خودی خود نشان میدهد که در زندگی چیزی کسب نکرده و چگونه فرصت های طلایی زندگی را از دست داده است. به همین دلیل بود که در ابتدا گفتم داستان این کتاب چقدر تکان دهنده است!
April 25,2025
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گیجم از فردریک، موضعم در خصوص شخصیت فردریک ملغمه ای است بیشتر با همدلی و کمتر با سرزنش
از صمیم قلبم تمام بالاپایینا و تصمیماتشو میتونم بفهمم
به نظرم فلوبر هنرمندانه زندگی یه آدم احساساتی رو نشون داده
فردریک مثل برگی میمونه که احساسات مثل باد به هر طرف میبرنش
در نظر من بیشتر آدمیست اسیر و نه غیراخلاقی


بخشی از متن ک همیشه دغدغه م بود و فلوبر استادانه بیان کرد، صفحه ۳۸۶
... چرا که با نزدیکانه ترین رازگویی ها همیشه محدودیت هایی است که از شرم بیجا، ظرافت، یا ترحم است. نزد دیگری یا خودت به ورطه هایی، منجلاب هایی برمیخوری که از پیش رفتن بازت می‌دارند، گو این که این را هم می‌دانی که اگر پیش بروی آن یکی درکت نمی‌کند، بیان دقیق آنچه بخواهی دشوار است و از همین روست که بندرت می‌توان با کسی به کمال یکی شد.
April 25,2025
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1η δημοσίευση, Book Press: https://bit.ly/2U8bFCV

«Οι μεγάλοι γράφουν άσκημα μερικές φορές, και πολύ καλά κάνουν». Ετούτη η φράση αποδίδεται στον Φλομπέρ και περιγράφει ένα από τα πλέον δυσεπίλυτα προβλήματα της λογοτεχνίας. Κοντολογίς, του κατά πόσον ο περφεξιονισμός στο λογοτεχνικό ύφος, η τελειοθηρία που συναρτά το όλον οικοδόμημα από το επιμέρους (σε… μοριακό επίπεδο λέξης) αποτελεί το μέγιστο προσόν ενός συγγραφέα ή δρα περιοριστικά, αποκόπτοντάς τον από το ζωντανό ρεύμα της έμπνευσης, περιορίζοντας την τέχνη σε συνθήκες κλινικών λογοτεχνικών δοκιμών. Γνωρίζουμε ότι ο X. Tζέιμς υπήρξε απόλυτα σύμφωνος επί της αρχής της μορφικής τελειότητας, τουναντίον ο Μπαλζάκ ή ο Ντοστογιέφσκι σίγουρα όχι.

Το εν λόγω ρητό καθίσταται ακόμα πιο ειρωνικό για τον συγγραφέα που έκανε στόχο ζωής το «le mot juste», τη σωστή λέξη, καθότι αδιανόητο για τον ίδιο «να κάνει πολύ καλά, γράφοντας άσχημα», έστω κάποιες φορές. Ο άνθρωπος που αφιέρωνε ημέρες ή εβδομάδες για το χτίσιμο ενός κεφαλαίου, ο «βαρυποινίτης του μυθιστορήματος» είχε πάρει έγκαιρα θέση όσον αφορά ετούτο το ψευτοδίλημμα: το ύφος είναι το άπαν, το ύφος είναι το αίμα που τροφοδοτεί την πάλλουσα καρδιά της λογοτεχνίας, δίχως το οποίο το σώμα του έργου είναι απλά μια ψευδεπίγραφη κατασκευή, μια χυδαία μίμηση. Ο Φλομπέρ έκαψε το λογοτεχνικό του καντήλι αναζητώντας την τέλεια κατασκευή, το κατάλληλο εκφραστικό μέσο που θα εξέφραζε το στιγμιαίο καθιστώντας το αιώνιο. Μάταιος ο αγώνας ίσως, αλλά αν κάποιος από τους μεγάλους λογοτεχνικούς προγόνους μπόρεσε να παινευτεί ότι προσέγγισε το μορφικά εντελές, ήταν εκείνος.

Τούτου δοθέντος, ο σύγχρονος αναγνώστης, τον οποίο δεν απασχολούν ζητήματα θεωρίας, ίσως κρίνει τη συζήτηση αυτή ανούσια, καθότι δεν τον απασχολεί παρά το τελικό αποτέλεσμα. Κατ’ άλλους, βέβαια, ψυχαναγκαστικούς με τη λέξη και τη χρήση της, το αποτέλεσμα αυτό προσδιορίζεται εξάπαντος από το modus. Πώς μπορεί επομένως να κριθεί ένα έργο σαν τη «Αισθηματική αγωγή»; Βάσει ποιων προσδοκιών και ποιας οπτικής; Στο κάτω-κάτω το έργο οφείλει να απομονωθεί από τις προθέσεις του δημιουργού και να τοποθετηθεί κάθε φορά στο μικροσκόπιο της εποχής που αναγιγνώσκεται, κρινόμενο από κάθε νέα γενιά αναγνωστών που αναζητά σε αυτό ένα raison d'être, εν μέσω μιας κανονικότητας που αρνείται οτιδήποτε δεν θρέφει το θηριώδες Εγώ της. Η ερώτηση, πιστή στο πνεύμα του δημιουργού, δεν μπορεί να είναι «Tι έχει να προσφέρει το βιβλίο αυτό στον σύγχρονο αναγνώστη;», μιας και η απάντηση σε αυτό είναι ένα ξεκάθαρο και υπερήφανο «Τίποτα!», αλλά πώς επιτυγχάνει τη διαχρονικότητά του, τι το καθιστά μοναδικό και ανεπανάληπτο και γιατί συνεχίζει να διαβάζεται.

Η Αισθηματική αγωγή διαδραματίζεται σε βάθος 28 ετών, διατρέχοντας κάποιες από τις πλέον ταραγμένες περιόδους της γαλλικής ιστορίας: από την Ιουλιανή Μοναρχία (το αρκτικό κεφάλαιο ξεκινά το έτος 1840), μέσω της επανάστασης του 1848, έως το πραξικόπημα του Βοναπάρτη το 1852, με την αυλαία να πέφτει περί το 1868. Αυτό είναι το ιστορικό πλαίσιο στο οποίο κινείται ο πρωταγωνιστής Φρεντερίκ Μορό, αλλά και ένας αριθμός προσώπων που τον πλαισιώνουν. Η εξαιρετικά κατατοπιστική εισαγωγή προσφέρει διεξοδική ανάλυση των ιστορικών γεγονότων και δεν έχει νόημα να επεκταθώ περαιτέρω επ’ αυτών. Ο βασικότερος λόγος είναι εκείνος που αναφέρει ο Ναμπόκοφ στις περίφημες διαλέξεις του και με λίγα λόγια συγκλίνει στο εξής: τρεις παράγοντες επηρεάζουν τη διαμόρφωση ενός ατόμου (κληρονομικότητα, περιβάλλον, άγνωστος παράγοντας Χ). Στην περίπτωση των χαρακτήρων που παίρνουν ζωή στο βιβλίο είναι βεβαίως ο συγγραφέας που ελέγχει, διευθύνει και εφαρμόζει αυτές τις 3 δυνάμεις. Επομένως, τόσο ο Φρεντερίκ, η κυρία Αρνού, ο σύζυγός της, ο φίλος του Ντελοριέ και όλοι εκείνοι που περιδιαβαίνουν στις σελίδες του βιβλίου όσο και το φλεγόμενο Παρίσι, οι επαναστάσεις και όλα τα γεγονότα που αποτυπώνονται, αποτελούν κατασκευές του Φλομπέρ. Το αποτέλεσμα είναι πως ό,τι συμβαίνει στις σελίδες του βιβλίου αυτού συμβαίνει αποκλειστικά στο μυαλό του Φλομπέρ, ανεξάρτητα από τις όποιες επιδράσεις της εποχής, τον αντίκτυπο των γεγονότων κ.ο.κ. Επομένως, όποιος αναγνώστης επιθυμεί αντικειμενικές εκτιμήσεις και ιστορικές αναλύσεις ας προτιμήσει κάποιο ιστορικό βιβλίο. Εδώ θα βρει αποκλειστικά έναν πρωταγωνιστή και ένα Παρίσι που είναι κυήματα της δημιουργικής φαντασίας του Φλομπέρ.

Η λογοτεχνία ως εικαστική τέχνη

Από την εναρκτήρια παράγραφο επάνω στο πλοίο, ο Φρεντερίκ καταφτάνει με το θεμιτό «American Dream» της εποχής εκείνης (να κατακτήσει το Παρίσι), ερχόμενος για πρώτη φορά σε επαφή με την κυρία Αρνού (το αντικείμενο του ανεκπλήρωτου έρωτά του που θα τον συνοδεύσει σε όλη του τη ζωή), εν συνεχεία μετακινούμενος σε σαλόνια, εστιατόρια, δωμάτια, κοινόχρηστους και ιδιωτικούς χώρους, όπου βρίσκεται σε διαρκή περιδίνηση – ο ίδιος όσο και η ιστορία που έχει την τάση να εμφανίζεται εμπρός του και να του βάζει τρικλοποδιές. Εξαρχής ο συγγραφέας υιοθετεί ύφος νωχελικό, αργό, απομονώνοντας τη δράση στο ελάχιστο δυνατό. Η δράση, όπως και οι χώροι στους οποίους εκτυλίσσεται το βιβλίο, είναι κυρίως εσωτερική και προκύπτει σταδιακά, έως ότου αποφασίζει να βγει στον δρόμο και να χτίσει οδοφράγματα, όπως θα δούμε στη συνέχεια.

Ο ίδιος ο Φλομπέρ στα γράμματά του στη δική του αγαπημένη Louise Colet δήλωνε ότι τον ανησυχούσε η απουσία του λεγόμενου ψυχαγωγικού στοιχείου στο έργο του, καθώς η δράση είναι ελάχιστη. Συνέχιζε όμως αποφαινόμενος -και ετούτη είναι η τεράστια παρακαταθήκη του- ότι οι εικόνες είναι η δράση. Σαφώς δυσκολότερο να κρατήσεις το ενδιαφέρον του αναγνώστη με τον τρόπο αυτόν, αλλά αν αποτύχεις τότε η αποτυχία είναι του ύφους. Ο Φλομπέρ συναντά τον R. Barthe που υποστήριξε πολύ αργότερα ότι « Η λογοτεχνία σκηνοθετεί τη γλώσσα, αντί απλώς να τη χρησιμοποιεί». Εδώ ακριβώς κρύβεται επαναστατική φύση της τέχνης του συγγραφέα, μα και της τέχνης εν γένει. Επαναστατικό στην τέχνη είναι πρώτα και πάντα το ύφος καθότι αντλεί το υλικό του από τον αντικειμενικό κόσμο, αλλά ταυτόχρονα τον αρνείται διότι τον παρουσιάζει με μη συμβατικό τρόπο.

Η σκηνοθετική άποψη του Φλομπέρ, είναι η αλήθεια, δημιουργεί σημαντικά προσκόμματα στον λεγόμενο προ-καλλιτεχνικό αναγνώστη, ο οποίος έχει εθιστεί στην άμεση ταύτισή του με τους χαρακτήρες και την πλοκή. Η μεν πλοκή είναι, όπως προειπώθηκε, αργή, οι δε χαρακτήρες όχι άμεσα ταυτίσιμοι. Δεν πρόκειται επουδενί περί εγγενούς αδυναμίας του συγγραφέα, παρά για σκόπιμη ενέργεια, δεδομένου ότι δεν επιθυμεί διόλου αυτού του είδους την ταύτιση. Αυτό που επιχειρεί και επιτυγχάνει στον μέγιστο βαθμό είναι να δημιουργήσει εικόνες και μέσω αυτών να αποδώσει τις εναλλαγές στον χαρακτήρα του πρωταγωνιστή και την αλληλεπίδραση των προσώπων.

Στις Διαλέξεις του για τη «Μαντάμ Μποβαρύ» ο Ναμπόκοφ αναφέρει ότι για να επιτύχει το επιθυμητό αποτέλεσμα ο Φλομπέρ κάνει χρήση μιας ειδικής τεχνικής που μπορεί να ονομαστεί αντιστικτική μέθοδος, η οποία συνίσταται στην παράλληλη διασύνδεση ή στην εμπλοκή δύο ή περισσότερων διαλόγων ή σκέψεων. Ακριβώς το ίδιο, σε σαφώς μεγαλύτερη έκταση, επιχειρεί και στην «Αισθηματική αγωγή», ιδίως στα κεφάλαια εκείνα όπου τοποθετεί τους ήρωες σε συνεστιάσεις, σαλόνια, γεύματα σε ιδιωτικούς ή δημόσιους χώρους, τα οποία χρησιμοποιούνται με εικαστικό τρόπο. Η αίσθηση που αποκομίζουμε είναι ότι ο συγγραφέας φιλοτεχνεί έναν πίνακα (ή σκηνοθετεί μια ταινία), ζωγραφίζοντας με κάθε λεπτομέρεια τον διάκοσμο, τα κάθε λογής αντικείμενα του χώρου, απασχολούμενος με τη σκηνογραφία. Στη συνέχεια, αναλαμβάνει δράση ως διευθυντής φωτογραφίας, φωτίζοντας το καθετί από το γενικό στο ειδικό, εξομοιώνοντας το σημαντικό (το φως από το παράθυρο) με το ασήμαντο (η σκιά μιας φαγιάντσας), το προσωπικό (η επίδραση του νυχτερινού σκότους στους ήρωες) με το απρόσωπο (αντανακλάσεις σε εγκαταλελειμμένα δωμάτια). Και μόνο αφού έχει τοποθετήσει όλα ετούτα στο κάδρο του, εναποθέτει εκεί τους ήρωές του, σε ένα τρίτο επίπεδο, όχι σημαντικότερο μα εξίσου απαραίτητο με τα προηγούμενα. Σχεδόν σε κάθε κεφάλαιο όπου η αντιστικτική μέθοδος χρησιμοποιείται, η ίδια διαδικασία επαναλαμβάνεται: αντικείμενα, φωτισμός, πρόσωπα, αλληλεπίδραση – μ’ αυτή τη σειρά.

Αυτό που πετυχαίνει ο Φλομπέρ είναι να εισαγάγει τον αναγνώστη σε μια διεργασία που επιτελείται αποκλειστικά σε χώρους όπως τα μουσεία. Τουτέστιν, τον υποχρεώνει να απορροφήσει το σύνολο της εικόνας που έχει φιλοτεχνήσει και όχι μόνο εκείνα τα σημεία που προωθούν τη δράση. Ο διάκοσμος είναι η δράση, η φωτογραφία είναι η δράση, οι χαρακτήρες από μόνοι τους δεν υφίστανται. Αυτή είναι η σκηνοθετική-εικαστική άποψη του συγγραφέα κι αυτό επιχειρεί στο βιβλίο του. Καθίσταται πλέον σαφές ότι χωρίς τον Φλομπέρ δεν θα είχαμε τον Προυστ στη Γαλλία, τον Τζόυς στην Ιρλανδία, τον Φώκνερ στην Αμερική. Δεν θα είχαμε τίποτα που αποκαλείται σύγχρονο, αν υποθέσουμε ότι υπάρχει κάτι πιο σύγχρονο από αυτό το βιβλίο.

Την ίδια λειτουργία ακριβώς έχει και το κοινωνικό/ιστορικό/πολιτικό περιβάλλον στο οποίο κινούνται οι ήρωες του βιβλίου, με συνέπεια να λειτουργεί ως διάκοσμος, κάτι που συνάδει με το πνεύμα και την αισθητική του βιβλίου. Ως εκ τούτου -και είναι σημαντικό να γίνει κατανοητό για πληρέστερη αναγνωστική απόλαυση- το ιστορικό πλαίσιο συνυφαίνεται άμεσα με την αισθητική του υλοποίηση. Για παράδειγμα, η επανάσταση του 1848 λαμβάνει χώρα στο σχετικό κεφάλαιο του βιβλίου όχι για μάθουμε δια χειρός Φλομπέρ τι διεμήφθη εκείνη την εποχή και ποιες οι κοινωνικές τάξεις που συγκρούστηκαν, αλλά προκειμένου να δημιουργηθεί το κατάλληλο κλίμα που θα καταστήσει ατελέσφορο το ερωτικό σμίξιμο του ζευγαριού Φρεντερίκ/ κυρίας Αρνού. Το αυτό ισχύει και σε όλες τις άλλες στιγμές όπου ο συγγραφέας περιβάλλει το προσωπικό με το ιστορικό. Δεν πρόκειται προφανώς περί απουσίας θέσης, αλλά ακριβώς το αντίθετο: θέση ξεκάθαρα λογοτεχνική, η οποία αγκαλιάζει άπαντα τα ανθρώπινα πανοραμικά και πανοπτικά.

Αργότερα στο βιβλίο, όταν ο Φρεντερίκ έχει χωρίσει από την κ. Νταμπρεζ και μια σίγουρη περιουσία για χάρη της κ. Αρνου, ξεσπά το πραξικόπημα του 1851. Αλλά ο ήρωας μας "ήταν τόσο απορροφημένος από τα δικά του, τα κοινά τον άφηναν αδιάφορο". Πόσο ανεπιτήδευτα ανυπόκριτο. Πόσο ατελώς ανθρώπινο. Εκεί που ένας ήσσονος σημασίας συγγραφέας, όπως εκείνοι που ακολούθησαν, θα έβαζε τον πρωταγωνιστή να εγκαταλείπεται στη σαγήνη του αγώνα, υποτάσσοντας το ατομικό του πεπρωμένο στο συλλογικό όραμα, προσφέροντας στον αναγνώστη τη θαλπωρή της συμμετοχής σε κάτι που τον ξεπερνά, ο Φλομπέρ στέκεται στο καλλιτεχνικό του ύψος. Ο πρωταγωνιστής είναι ένας λειψός, ανθρώπινος χαρακτήρας, όχι αδιάφορος για όσα συμβαίνουν γύρω του, αλλά ταυτόχρονα έρμαιο των εσωτερικών του συγκρούσεων που τον απασχολούν και καθορίζουν τις πράξεις του. Ακόμα περισσότερο, ο συγγραφέας, εν τω μέσω της ιστορικής τρικυμίας δεν εκπίπτει ποτέ σε ρόλο ρεπόρτερ. Μαινόμενης της αιματοχυσίας νανουρίζει διαρκώς τον αναγνώστη στην ευπροσήγορη καλλιτεχνική του αγκάλη, με εικόνες ποιητικές, φιλοτεχνώντας εικαστικά την εσωτερική δράση. Όσοι αναζητούν επαναστατικές αγιογραφίες, δεν θα τις βρουν στον πλουραλιστικό, σύνθετο κόσμο του Φλομπέρ.

Ο συγγραφέας σε ένα ακόμα γράμμα του στη Louise Colet αναφέρει ότι η τεχνική του συνίσταται στο να «ζωγραφίζει ρίχνοντας χρώμα επάνω στο χρώμα χωρίς όμως ξεκάθαρους τόνους». Μεθερμηνευόμενο: ιστορία, πρόσωπα, εποχές, πόλεις και χωριά, εξωτερικοί και εσωτερικοί χώροι, χρώματα και φωτισμοί, όλα ετούτα είναι τα χρώματα που σωρεύει ο καλλιτέχνης, μη αφήνοντας κάποιο από αυτά να ξεχωρίσει εις βάρος του άλλου. Όσο κι αν αυτό απαιτεί από τον αναγνώστη πνευματική εγρήγορση, αποστασιοποίηση και αυτό το… ψυχρό πάθος που αποτελεί, θεωρώ, τον κολοφώνα της αναγνωστικής επάρκειας, η τεχνική αυτή δημιουργεί εσωτερικές εντάσεις που κορυφώνονται σταδιακά, καθώς το έργο οδηγείται στο τέλος του και ο αναγνώστης μένει μόνος του (όπως η γέννηση και ο θάνατος, η ανάγνωση είναι απόλυτα μοναχική διαδικασία) να στοχαστεί αυτό που μόλις διάβασε.


Η κωμωδία των αποτυχημένων

«Τα αιώνια ανθρωπάκια της κωμωδίας...» Πρόκειται για φράση που ο Φλομπέρ ξεστομίζει κάποια στιγμή μετά το μέσο του βιβλίου, λες και δεν είναι ξεκάθαρη η στάση του απέναντι στον πρωταγωνιστή του, αλλά και στα λοιπά πρόσωπα. Η «Ανθρώπινη κωμωδία», για να κάνουμε και την προβλεπόμενη σύνδεση με τον Μπαλζάκ, βρήκε στην «Αισθηματική αγωγή» την ιδανική συνέχεια, γεγονός που ούτε ο ίδιος ο Φλομπέρ αρνείται, βάζοντας τον ήρωά του να κάνει ρητή αναφορά στη μπαλζακική εποποιΐα ήδη από τις εναρκτήριες σκηνές. Οι ομοιότητες εξάλλου με τον «Μπαρμπά-Γκοριό» και τις «Χαμένες ψευδαισθήσεις» είναι τουλάχιστον προφανείς όσον αφορά την πλοκή. Πολλά έχουν ειπωθεί σχετικά με την -επιτυχή για ελαχίστους στην εποχή του, αποτυχημένη για τους περισσότερους- συνάφεια και συνέχεια του έργου των δύο τιτάνων του λεγόμενου ρεαλιστικού μυθιστορήματος του 19ου αιώνα, μα και τις σημαντικές διαφορές στις οποίες θα σταθώ εδώ εν τάχει.
Πρώτα και κύρια ο Μπαλζάκ δεν υπήρξε τελειομανής όσον αφορά το εκφραστικό του μέσο. Είδαμε πώς ο Φλομπέρ υπέταξε τα πάντα στη θήρα της ιδανικής λέξης στην κατάλληλη θέση, συχνά εις βάρος του ενδιαφέροντος του αναγνωστικού κοινού. Επιπλέον, στον Μπαλζάκ οι χαρακτήρες υπήρξαν συνήθως θετικά πρότυπα κομίζοντα ιδέες και οράματα τα οποία οι καταστάσεις, η μοίρα και οι συνθήκες δεν επέτρεπαν να ευοδωθούν ή να εξελιχθούν ως όφειλαν. Αυτό ακριβώς το στοιχείο επέτρεπε στο αναγνωστικό κοινό της εποχή εκείνης, μα και στο σύγχρονο, να ταυτιστεί με κάποιον/ κάποιους ήρωες, και με την ολοκλήρωση του έργου να βιώσει μια όποια κάθαρση.

Ο σύγχρονός του, και θεωρητικά επίγονός του, Φλομπέρ προσδένει δυσήνιους κέλητες στο μπαλζακικό άρμα, σπρώχνοντάς το στα όριά του – κατ’ άλλους στον γκρεμό. Αφού απομονώσει καλλιτεχνικά το εικαστικό του δρώμενο, απορρίπτοντας τις άμεσα ορατές προσπάθειες βεβιασμένου ρεσάλτου του ανεπίγνωστου κοινού, ανατινάζει πίσω του τις γέφυρες που οδηγούν στην κάθαρση. Ετούτη είναι η «Κωμωδία των Αποτυχημένων» και ο Φλομπέρ, ως πανούργος θεός, παίζει με τα όνειρα, τις προσδοκίες και τις διαψεύσεις των ηρώων του – κυρίως του πρωταγωνιστή του. Κανείς δεν νικά, δεν επικρατεί, δεν «αρπάζει την ημέρα» στο βιβλίο αυτό. Όλοι γνωρίζουν την ήττα, εκείνη των ονείρων τους, όπως και η ίδια η χώρα, η Γαλλία, που προσπέφτει στα πόδια της ιστορίας, συχνότερα ηττημένη παρά τροπαιούχος. Σχέδια ματαιώνονται, επιχειρήσεις καταποντίζονται, εφήμερες και μη σχέσεις χλευάζονται και διασύρονται, αισθήματα ποδοπατούνται.

Εν μέσω όλων, ο απροσπέλαστος, αλυσιτελής έρωτας του Φρεντερίκ για την κυρία Αρνού. Αν πίσω από κάθε όνειρο επιτυχίας κρύβεται η ανάγκη για αγάπη και αποδοχή, ο Φρεντερίκ αποτυγχάνει κατά κράτος σε όλα. Σε αγαστό πνεύμα, ο συγγραφέας φιλοτεχνεί τις αποχρώσεις της προσωπικότητας του ήρωά μας διαδοχικά στο πορτρέτο του κι αυτό που τελικά αναδύεται είναι λειψό. Ένας ημιμαθής, ημι-καλλιεργημένος νεαρός που ονειρεύτηκε ότι θα γίνει κύκνος, για να ανακαλύψει κοιτάζοντας στο θολό νερό της ζωής ότι παρέμεινε ασχημόπαπο σε μια τεράστια λίμνη γεμάτη όμοιούς του. Ότι του έδινε φτερά -ο έρωτάς του, το μόνο άδολο στοιχείο- δεν έγινε ποτέ πράξη. Ακόμα και στο τέλος, όταν οι ώριμοι πλέον οιονεί εραστές συναντιούνται για τελευταία φορά, κανείς δεν θα κάνει το τελικό βήμα. Ο έρως παραμένει πλατωνικός, μια δυνατότητα, αλλά και ένα σύμβολο αποτυχίας.
Πώς λοιπόν περίμενε το κοινό και η κριτική από έναν Τιτάνα να μετουσιώσει λογοτεχνικά ετούτη την αποτυχία, τον ξεπεσμό, τη μετριότητα, από το να επιχειρήσει να τα μεταφέρει στην τέλεια αρμονία του ύφους του, παραπλανώντας τους ώστε να πιστέψουν ότι ατελές και μικρό υπήρξε τελικά το βιβλίο κι όχι η ίδια η ζωή που προσπάθησε να αποτυπώσει εντός του; Μίμηση πράξεως α��ημάντου και ατελούς, πλην όμως αισθητικά άρτιας και αριστουργηματικής.

Και αν στην «Μποβαρύ» η τελική αυτοκτονία της μοιχαλίδας προσέφερε στο κοινό την ευκταία λύτρωση, στην «Αισθηματική αγωγή» καμία ηθικής φύσεως λύση δεν προκύπτει. Η αγωγή του ήρωα παραμένει αποσπασματική και ανολοκλήρωτη, θαρρείς κοροϊδία απέναντι σε ό,τι φάνταζε ιερό την εποχή του Φλομπέρ μα και μετέπειτα. Και τι είδους αγωγή είναι ετούτη που οδηγεί στις καταληκτικές εκείνες σελίδες που άφησαν άναυδο το αναγνωστικό κοινό και τους κριτικούς με τον αμοραλισμό τους; Θυμίζω εν τάχει: έχοντας πλέον περάσει στην εποχή της ωριμότητας, ο Φρεντερίκ συναντιέται με τον αείποτε φίλο του Ντελοριέ και μη έχοντας να επιδείξουν κάποια ιδιαίτερη επιτυχία του τρέχοντος βίου τους, καταφεύγουν στο παραδοσιακή αναμόχλευση παρελθοντικών αναμνήσεων. Και ποια είναι εκείνη στην οποία στέκονται με δέος προσήκοντα σ’ άλλου είδους εμπειρίες; Τίποτε περισσότερο από την αποτυχημένη (ακόμα μία!) επίσκεψη σ’ έναν οίκο ανοχής κατά την τρυφερή εφηβική ηλικία τους. Η ανάμνηση τους οδηγεί σε γέλωτα και οι τελευταίες λέξεις του βιβλίου ηχούν κραταιές, αιώνιες και απόλυτα σύγχρονες -στιγματίζοντας έκτοτε εκείνους που θέλησαν να πρωτοπορήσουν κι απλά ξεδίψασαν στη σκιά του αιωνόβιου δέντρου του Φλομπέρ, για να αφεθούν μετά στη λήθη του χρόνου- «Αυτό ήταν το καλύτερό μας!».

Πόσο πρωτοποριακό, σύγχρονο, αισθητικά εξαίσιο κλείσιμο, απόλυτα συναφές με ό,τι προηγήθηκε, και για ετούτο διαβάστηκε εσφαλμένα, παρέμεινε ακατανόητο, επικρίθηκε σκαιά, για να αφεθεί στα δοξαστικά χέρια του χρόνου που απέδωσε τελικά δικαιοσύνη. Το ύψιστο επίτευγμα μια αποτυχημένης πορείας, άκαρπης, με την ηθική πυξίδα να δείχνει πάντα λάθος κατεύθυνση, είναι μια εξίσου εσφαλμένη εκκίνηση, μια ανάμνηση αποτυχίας, η οποία μάλιστα δεν περιέχεται καν στο χρονικό πλαίσιο του βιβλίου, αφού προηγήθηκε. Ο μεγάλος δημιουργός αφήνει μετέωρο των αναγνώστη του στον χρόνο, διακόπτοντας τη χρονική ροή η οποία έως τότε κινείτο γραμμικά, έστω με κενά, αποσπώντας από το παρελθόν ένα γεγονός και αναβιβάζοντάς το σε καταληκτική σεκάνς, που με τη σειρά της προσδιορίζει και ουσιαστικά καταδεικνύει καλλιτεχνικά το πώς και το γιατί της πορείας ενός ανθρώπου. Ας σκεφτούμε πόσες φορές έκτοτε έχουμε δει αυτή την τεχνική στο σινεμά, όπου πριν τους τίτλους τέλους, ο σκηνοθέτης επιλέγει μια σκηνή του παρελθόντος για να ολοκληρώσει το πορτρέτο του χαρακτήρα του.

Και η κατάληξη δεν μπορεί παρά να είναι ετούτη: Αν η λέξη «σύγχρονο» έχει κάποιο ουσιαστικό λόγο ύπαρξης, αυτός είναι για να περιγράψει ένα βιβλίο με τον παραπλανητικό και συνάμα ακριβέστατο τίτλο «Αισθηματική αγωγή». Ταυτόχρονα προσφέρει απάντηση στον αρχικό προβληματισμό του κειμένου μου (περί περφεξιονισμού στο ύφος), ανοίγοντας άλλους πολλαπλούς. Εις μάτην, μιας και ο Φλομπέρ δεν είναι εδώ και πολύ καιρό μαζί μας και ό,τι ακολούθησε δεν μπόρεσε ποτέ να πλησιάσει, πόσο μάλλον να ξεπεράσει τον εμμονικό τελειομανή της mot juste.
April 25,2025
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Είμαι σίγουρη ότι πολλοί πριν από μένα έχουν κάνει πολύ καλύτερες κριτικές γι’ αυτό το λογοτεχνικό αριστούργημα Δε νομίζω πως έχει μείνει κάτι να πω για το εξαιρετικό ύφος και την τέχνη του Φλωμπέρ ο οποίας μας έχει δώσει αυτό το έργο σταθμό που παραμένει ακόμα σύγχρονο Το μόνο που θα ήθελα να προσθέσω είναι το γεγονός ότι πρώτη φορά τόσοι χαρακτήρες μαζεμένοι, μου είναι τοσο αδιάφοροι και τόσο εκνευριστικοί κι όμως παρόλαυτά δεν μπορούσα να σταματήσω να διαβάζω γιατί πραγματικά ήθελα να δω τι θα γίνει στο τέλος. Αυτό το λες και μέγιστο κατόρθωμα του συγγραφέα
April 25,2025
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Además de Dostievski (1821-1881), este año se cumplen 200 años del nacimiento de Gustave Flaubert (1821-1880) y aprovechamos para reseñar una de las obras más celebradas del autor francés. El título sugiere un manual de comportamiento afectivo-amoroso-sentimental, sin embargo el relato contiene no solamente elementos de una novela romántica decimonónica, también contiene elementos de una novela histórica, incluso con anécdotas, personajes y episodios reales que se dieron en París en aquellas jornadas de 1848, durante las cuales la población francesa se rebeló contra la monarquía que entonces ostentaba Luis Felipe de Orleans (1773-1850) y que culminó con la formación de la Segunda República Francesa. Estas luchas inspiraron a otros países europeos para derrocar a sus monarquías.

La parte romántica la protagonizan el joven soñador Fréderic Moreau quien lo arriesga todo por conquistar a la señora Arnoux, en este proceso romántico se dan algunos encuentros y un sinnúmero de desencuentros. Para aligerar estos momentos de amargura y frustración, el joven Moreau encuentra consuelo en los brazos de Rosanette, mejor conocida como la Mariscala, y también sueña con otras tentativas románticas con la finalidad de escalar en la sociedad.

Envuelta por una densa atmósfera Flaubertiana, llena de luz y coronada con una especie de aureola poética, la novela se inicia en el año 1840 en París, abarcando varios lustros. El singular estilo del autor circula entre el realismo, el naturalismo y con un toque muy personal que podría tocar lo experimental. Flaubert fue contemporáneo de otros grandes escritores franceses del París del siglo XIX, sabiendo él tomar un lugar especial, constituyéndose en una especie de orfebre del lenguaje. Se dice que era tan perfeccionista que podía tardar varias horas en redondear una sola frase o en escoger la palabra adecuada para quedar satisfecho del todo.

La parte histórica es intensa y emotiva ya que Flaubert sabe describir con exaltación todo el contexto y el ambiente que flotaba en aquel París de 1848 hasta hacérnoslo sentir con viveza. A través de sus personajes, como el socialista Sénécal, el honorable banquero Dambreusse, el bohemio Hussonnet, el abogado Deslauries, el pintor Pellerin, el ciudadano Regimbart y muchos más nos transmite las ideas republicanas enfrentadas a muerte contra las monárquicas. Una vez más presenciamos la eterna lucha social en donde los revolucionarios buscan cambiar el orden de las cosas y los conservadores buscan que todo permanezca igual para seguir siendo los beneficiarios del orden social, todo esto contado con la maestría de Gustave Flaubert.

En medio de estas luchas paralelas, las románticas y las sociales, se desarrolla magníficamente la novela. Sólo un pero en mi edición: la traducción pudo haber estado mejor, leerla en francés debe ser un manjar de los dioses.

April 25,2025
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This was one of Franz Kafka's favorite books. A young upper class adult learns about love in turbulent 1840's Paris. Like Warren Zevon sang after reading this "I need some sentimental hygiene."
April 25,2025
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n  «Mi sembra che i furori politici ti siano sbolliti.»
«Effetto dell’età» rispose l’avvocato.
E si misero a fare il bilancio della loro vita."
n






Protagonista de L'educazione sentimentale è Frédéric Moreau, un giovane provinciale.
Proprio la giovane età e il contrasto tra la vita di provincia con quella parigina sono i motori che scaldano una storia in continuo movimento.

Sul battello che lo riporta a casa (a Nogent-sur-Seine) Frédéric fa la conoscenza di un uomo di nome Arnoux (proprietario a Parigi de ”L’Art industriel (...) un’azienda ibrida costituita da una rivista di pittura e un negozio di quadri.”) e della moglie Marie:


”Fu come un’apparizione.
Stava seduta al centro della panca, sola; o almeno, nell’abbacinio che gli procurò il suo sguardo, Frédéric non distinse nessun altro. Mentre le passava davanti, lei alzò il viso; lui, istintivamente, chinò le spalle; poi, preso posto più lontano ma dalla stessa parte, la osservò.”



Frédéric si avvierà come Rastignac (Papà Goriot) alla conquista di Parigi (iscrivendosi anche lui a giurisprudenza) con l'aggravante di essere obnubilato dall’ossessione per una donna che in realtà non conosce.

Da subito si rivela come un giovane irrisolto:
è in quella fase della vita in cui potrebbe essere tutto i potenza ma ” l’ozio della mente e l’inerzia del cuore divennero una gravosa abitudine.”

Attorno a lui da un lato la cerchia di amici coetanei e le idee rivoluzionarie che stanno agitando il popolo francese anti-monarchico;
dall’altro, il cosiddetto, bel mondo costituito da una borghesia anch’essa effimera.

Tutti questi elementi fanno sì che la storia viaggi su binari paralleli non fermandosi ad essere il racconto dei sentimenti adolescenziali ma mette in campo tutte le utopie di una generazioni e i loro inevitabili fallimenti.

Flaubert dichiarò così le sue intenzioni:

«Voglio fare la storia morale degli uomini della mia generazione; sarebbe più esatto dire sentimentale. È un libro d’amore, di passione; ma di passione come può esistere adesso, cioè inattiva».

Due vene narrative, pertanto, che necessitano di equilibrio tra loro ed infatti egli scrisse in una lettera ad un amico:

”«Faccio molta fatica a incastrare i miei personaggi negli avvenimenti politici del ’48!
Ho paura che lo sfondo divori il primo piano.
È il difetto del genere storico. I personaggi della storia sono più interessanti di quelli della finzione, soprattutto quando questi ultimi hanno delle passioni moderate”
.


In realtà, l’equilibrio c’è e si rivela in un’abbondanza sia sul piano privato e fantasioso sia su quello pubblico e storico.
Il risultato è una lettura corposa, piena di elementi anche speculari tra quelle che sono le vicende di Frédéric e quelle storiche.


Un romanzo che necessita una lettura attenta ripagata sia nella forma sia nei contenuti.



”Avevano fallito tutti e due, sia quello che aveva sognato l’amore, sia quello che aveva sognato il potere. Qual era stata la ragione?
«Forse la mancanza di una linea diritta» disse Frédéric.
«Questo può valere per te. Io invece ho peccato proprio per eccesso di linearità, senza tenere conto delle mille cose secondarie che sono più forti di tutto. Io avevo troppa logica, tu troppo sentimento.»
Poi diedero la colpa al caso, alle circostanze, all’epoca in cui erano nati.”
April 25,2025
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اگر کسی مثل من توان خوندن یک رمان ۵۰۰ صفحه‌ای رو داره که صفحه‌به‌صفحه‌اش پر شده با توصیف ریزجزئیات منظره‌ها و مکان‌ها؛ و هم‌چنین حوصلهٔ نشستن در محافل و دورهمی‌های بلندمقام‌های پاریس در حدود ۱۸۴۰ رو داره، یعنی زمان پرالتهابی که در نهایت به انقلاب ۱۸۴۹ فرانسه ختم می‌شه، و از رجوع به توضیح‌های آخر کتاب خسته نشه، چون که برای فهمیدن زمینهٔ خیلی از گفتگوها نیاز می‌شه؛ و چنین شخصی اگه از دنبال کردن زندگی و احساسات شخصی و جاه‌طلبی‌های جوانکی به نام «فردریک مورو» خوشش بیاد، احتمالا خرده‌لذتی از خوندن این رمان هم نصیبش می‌شه.
April 25,2025
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Oh, I who adore Flaubert! how is it that I haven’t liked The Sentimental Education? We wish so much we loved everything that comes from the ones we love, do we?

The Sentimental Education is the journey of a young man — Frederic, the man of all weaknesses — and other men, who dreams of great love and life, but who deliberately spoils himself in sordid loves. Indeed, the woman he loves is married and their love is impossible. Without living like a monk, the young man, whom Flaubert describes as beautiful, and rather intelligent, could, even after going astray, even after making many errors, he could have done something good in his life but ... read the book!

Ok, maybe you won’t, so here’s what I thought of it:
First, the main character is a man, and right now, I’m a bit fed up with stories by men and on men. This said, him and his friends — men — were totally indifferent to me, because … well… why? Because even if the writing is perfect, the story excellent, the characters are who they are, but here’s what happens: the novel is cold; and this is because Flaubert absolutely didn’t want the reader to guess what he, the author, thought or felt about the characters he imagined. So the result is that me, reader, felt only indifference for the characters.

If you want to learn about the 1848 French Revolution, the troubled times up to the coup d'état of 1851, this novel is for you; historically, it’s very instructive, read it!
If you’re fed up with all those men doing war for what the call good reasons, men who are so naïve that they think that a Republic can make the world happy; men so rogues, wily, that they want to rule their country not for the happiness of its inhabitants, but for their own interest; men with so little conscience, that they tell their love to a woman and sleep with another one, out of interest; if you’re fed up with this ascertainment, don’t read it!
Finally, the characters I was most attached to, were the women; Flaubert, who’s always been curious about women’s secret lives, describes here four women totally different from each other, complex, just trying to deal with this men’s world and the role they’re told by them to play. So if you wish to read about 19th women characters, read it!
If you are not mentally strong enough to bear Flaubert's disillusionment about Men and pessimism, don’t read it!
If you’re an admirer of Flaubert’s culture, intelligence, kindness, read it!
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