OK, so I read only a fragment of this for a philosophy course many, many years ago. The context added to the humor from Aristophanes' biting satire. I'm sure were I to read this today, not as well steeped in ancient Greek philosophy, I wouldn't get such a kick out of it. Overly generous as my rating is, I have to give it props for the good memories it conjures up in me. Aristophanes tears Socrates and his ilk (more accurately, the sophists - people who can argue circles around others, but possess nary a true philosophical bone themselves - and my, how there are many like this to this day!) a new one. Who knew that satire reached so far back in time and could still be that funny.
I thought I might see this play being performed by Bergen Community College. Probably won't. It is about a clash in educational philosophy in Ancient Athens. It is all rather ridiculous with lots of insults thrown around. (It reminds me of the Republican debates, if I am honest.) In addition, there are lots of sexual innuendo and crotch grabbing. (I wonder if that will be next in the debates?)
Μετά από την «Ἀπολογία Σωκράτους» δεν μπορούσα να μην διαβάσω και τις «Νεφέλες» του Αριστοφάνη, το έργο που έχει μια (μικρή, ίσως) ευθύνη για την άποψη του λαού για τον Σωκράτη (ταῦτα γάρ ἑωρᾶτε καί αὐτοί ἐν τῇ Ἀριστοφάνους κωμῳδίᾳ, Σωκράτη τινά ἐκεῖ περιφερόμενον, φάσκοντά τε ἀεροβατεῖν καί ἄλλην πολλήν φλυαρίαν φλυαροῦντα, ὧν ἐγώ οὐδέν οὔτε μέγα οὔτε μικρόν πέρι ἐπαΐω Ἀπολογία Σωκράτους 19c). Αρκετά καλή κωμωδία που σατιρίζει χωρίς καμία αιδώ και τον Σωκράτη με όλους τους μαθητές του αλλά και άλλα πολιτικά πρόσωπα (Κλέων, Κλεώνυμος, Υπόβολος) και τάσσεται υπέρ της παραδόσεως και των χρηστών ηθών του παρελθόντος. Πολύ καλές οι σκηνές με τον Δίκαιο και τον Άδικο λόγο καθώς και οι «απόπειρες διδασκαλίας» του Στρεψιάδη από τον Σωκράτη. Η έκδοση από τον Κάκτο ήταν καλή και η μετάφραση του Βασιλείου Μανδηλαρά αρκετά ικανοποιητική και στο ύφος του κειμένου καθώς ήταν ελεύθερη και απέδιδε το ελευθεριάζον ύφος του Αριστοφάνη. Ακολουθεί μια σκηνή από την διδασκαλία του Στρεψιάδη.
ΣΩ: Ποιό μέτρο είναι το καλύτερο; Τι νομίζεις; Το τρίμετρο ή το τετράμετρο; ΣΤ: Εγώ δεν βάνω τίποτα πιο πάνω από το τετράκιλο. ΣΩ: Λες βλακείες, άνθρωπε. ΣΤ: Άσε με τότε ήσυχο αν το τετράμετρο δεν ισοδυναμεί με ένα τετράκιλο. ΣΩ: Άε στο διάβολο, χωριάτη, μπουνταλά. Ας πάμε στους ρυθμούς, να δω πώς θα τους μάθεις. ΣΤ: Τί θα μ' ωφελήσουν οι ρυθμοί στο ζυμάρι; ΣΩ: Πρώτα θα 'σαι καλός στις επαφές με το να ξέρεις ποιος είναι ο ρυθμός ο γρήγορος και ποιος γίνεται με το δάχτυλο. ΣΤ: Με το δάχτυλο; Ναι, μα τον θεό, το ξέρω. ΣΩ: Τί ξέρεις; ΣΤ: Ποιό άλλο απ' αυτό το δάχτυλο; (άσεμνη κίνηση με το μεσιανό). Πριν απ' αυτό, παιδί σαν ήμουνα, αυτό (δείχνει το μικρό). ΣΩ: Αχρείος είσαι και αισχρός.
یه مقدار ارجاعات کتاب آزار دهنده بود که ته کتاب بود.
الان حال ریویو نوشتن ندارم. ولی در کل این نمایشنامه رو توصیه نمیکنم، بهتر از این هم هست خیلی. مگر اینکه میخواید ببینید که 2500 سال پیش چطور یونانیا نمایشنامه مینوشتند
Les Nuées sont une pièce d'Aristophane, un auteur de comédie Athénien de la fin du cinquième siècle avant notre ère. A cette époque, la ville d'Athènes était au fait de sa puissance, à la tête d'une redoutable confédération maritime, et au début d'une lutte sans merci contre la confédération de Sparte. Mais ce conflit n’a en rien arrêté une tradition maintenant solidement ancrée dans la culture de la ville, celle des fêtes religieuses qui donnent lieu à des processions et des concours : parmi elles, les Dionysies, une sorte de carnaval où l’on transportait un phallus géant dans les rues de la ville. C’est lors de celles du printemps 423 qu’Aristophane, auteur comique alors déjà connu, qui avait gagné le premier prix les deux années précédentes avec les Acharniens et les Cavaliers, présente la première version des Nuées. Il n’obtiendra que la troisième place sur cinq, un peu moins bien que les autres fois ; il remanie donc la pièce en 416 : c’est le texte que nous avons.
Le personnage principal de la pièce est Strepsiade, un campagnard qui perd le sommeil à cause des angoisses que lui causent ses soucis d’argent : il s’est marié à la jolie fille d’un citadin riche qui se pique d’élever dans le luxe leur fils, Pheidippidès, un paresseux à cheveux longs, et de lui inspirer une passion hippique ruineuse pour notre homme, lequel ne peut soutenir cet engouement qu’à force d’emprunts. Il lui vient alors l’idée d’apprendre à emberlificoter ses créanciers par la parole, et pour cela, se rend au « pensoir », lieu où Socrate prodigue à des jeunes une éducation intellectuelle, dont il entend tirer parti. Comme il a l’esprit trop rustique et trop épais, et qu’il est surtout obsédé par ses ennuis financiers, Socrate le renvoie, et c’est propre fils qui prend le relai. Strepsiade se débarrasse de ses créanciers par des impudences ridicules inspirées par les leçons qu’il a mal assimilées, mais quand son fils revient, c’est lui qui fait les frais de l’effronterie de son fils, lequel devient raisonneur et rebelle. De dépit, Strepsiade incendie le « pensoir » de Socrate et de ses disciples.
La pièce d’Aristophane est truculente, et fait mouche. Il s’agit d’une satire pour corriger les Athéniens de leur manie hâbleuse et raisonneuse : on en est venu à estimer l’esprit de finesse à un tel point que chacun rêve bientôt de tirer parti la simplicité de son prochain pour le duper. Ceux qui exercent ces talents de bretteurs oratoires sont donc particulièrement recherchés au point de faire de rapides fortunes. Les prétentions ridicules et malhonnêtes de Strepsiade tournent à son désavantage, du fait de son incompétence et de l’impureté de ses intentions, et il est bien puni de son aveuglement par l’ascendant que son fils se met à exercer sur lui. De leurs côté, les intellectuels jouent leur rôle de cible habituelle de plaisanterie. Socrate se fait gentiment mettre en boîte par Aristophane, et son côté rêveur et décalé le couvre de ridicule, comme lorsqu’un lézard chie dans sa bouche alors qu’il regarde le ciel d’un air béat, ou qu’il s’entête à nier l’existence de dieux pour soutenir des théories encore plus invraisemblables et tirées par les cheveux, qu’il enseigne avec un appareil de mystères plein de simagrées et d’emphase exagéré.
Chacun sait que Socrate est mort suite à une condamnation pour impiété et corruption en 399. Platon, dans son Apologie de Socrate, laisse même entendre que la satire faite par Aristophane dans les Nuées a influencé puissamment le jury, car c’est en effet les deux reproches qui sont en filigrane dans la pièce. Il vient alors une question: Aristophane serait-il donc un gardien des traditions, un réactionnaire qui voudrait prévenir ses concitoyens de la perfide et mauvaise influence des nouveautés introduites par les dangereuses doctrines athées des philosophes ? Est-il responsable de la mort de Socrate? Pour ma part, je n’y crois pas.
Tout d’abord, le contexte politique : comme le rapporte Thucydides, la guerre du Péloponnèse a très mal tourné pour Athènes. Outre la peste qui va frapper la ville entre 430 et 426, l’expédition en Sicile 414 (dénoncée par Aristophane dans les Oiseaux) va tourner au désastre. La sombre affaire des Hermès (voir les Discours d’Andocide), dans laquelle Alcibiade, le disciple de Socrate haut en couleur, avait été impliqué, augurait mal de cette expédition, puisque de général de l’armée, il se retrouve proscrit et passe côté Spartiate. Au final, 40.000 morts côté Athénien et la destruction de la flotte font que Sparte reprend l’avantage. Les difficultés vont raviver les plaies mal cicatrisées entre le peuple et les plus riches, qui s’estiment vexés par des lois qu’ils estiment trop favorable à la plèbe. Comme on le voit dans les Helléniques de Xénophon, en 411, une première révolution, dite des Quatre-Cents, met le pouvoir aux mains des cinq mille citoyens les plus aisés et les plus âgés. En 404, lorsque le général Spartiate Lysandre force Athènes à se rendre, le pouvoir passe aux oligarques : c’est la tyrannie des Trente, à la tête de laquelle se trouve Critias, un disciple de Socrate et cousin de Platon. Les démocrates sont persécutés, tués, obligés de fuir sur l’île voisine d’Eubée. On compte des centaines de victimes. Finalement, les deux factions se réconcilient, mais au terme d’un accord qui stipule qu’aucune poursuite en justice ne pourra être faite par les démocrates contre les oligarques à propos des exactions survenues pendant la tyrannie.
Tout ça pour dire qu’au début du quatrième siècle, la situation est compliquée à Athènes, car les démocrates revenus chez eux doivent cohabiter avec ceux qui hier ont assassiné leurs amis et leurs parents sans pouvoir demander justice. On peut se reporter aux plaidoiries de Lysias sur ce sujet, comme à celles d'Isocrate. Comme Socrate a été lié avec des hommes comme Critias ou Alcibiade, il me parait clair qu’il a été une sorte de bouc émissaire, et que sa condamnation a été un moyen de faire du mal aux aristocrates pour soulager un besoin de justice qui n’arrivait pas à se résoudre du fait des conventions établies entre les deux factions. Aussi, les écrits hagiographiques de Platon et de Xénophon(Mémorables) à l’égard de Socrate doivent à mon avis être regardés à la lumière de ce contexte. Je pense donc que Platon essaie, en suggérant qu'Aristophane aurait tel un démagogue entrainé le peuple à mal juger Socrate, de détourner l’attention de l’attitude de ses amis et de ses proches pendant la tyrannie des Trente. S’en prendre à un homme qui dénonçait dans ces pièces les abus venant de toutes parts est aussi un moyen pour Platon de ne pas trop jeter de l’huile sur le feu, et de soutenir ses théories : le peuple Athénien aurait été abusé par un poète au lieu de s’en remettre aux philosophes et à la philosophie.
A mon avis, Aristophane n’a pas tant que ça cherché à jeter l’opprobre sur Socrate : il s’en est simplement moqué avec à-propos. La gaucherie et l’enthousiasme de l’intellectuel est un lieu du comique grec (Philogelos). Platon illustre cette idée dans le Théétète, lorsqu’il évoque Thalès tombant dans un trou alors qu’il regarde les étoiles, et dont se moque une putain Millésienne qui passe par là. C’est plutôt Strepsiade qui est véritablement fustigé. La manière brutale dont il se venge le ridiculise plus que Socrate, et participe au caractère outrancier de la pièce bien plus qu’il ne représente un appel à brûler le philosophe. Ce qu’il faut brûler, c’est le fait de croire que la science puisse servir à être injuste, et la caricature de Socrate et de ses disciples en illuminés débiles perdus dans leurs rêves est le moyen de montrer que leurs spéculations, réduites à des calculs de saut de puce, des considérations grammaticales tarabiscotées ou des histoires de vents n’ont aucun intérêt, qu’elles ne peuvent finalement que nuire à ceux qui s’en servent pour faire le mal.
Enfin, je ne crois pas non plus qu’Aristophane se pose en défenseur des traditions contre les innovations. Il me semble au contraire nettement équilibré, car le père n’est pas moins ridiculisé que le fils. Par exemple, un des morceaux de bravoure de la pièce est la lutte entre le raisonnement juste et le raisonnement injuste, pour convaincre Pheidippidès. Les deux sont parfaitement outrés, l’un dans le rigorisme le plus caricatural, et l’autre dans la plus risible impudence : le comble, c’est finalement le raisonnement juste qui, bien loin de s’avouer vaincu, se rallie plutôt au raisonnement injuste. L’un ne vaut pas mieux que l’autre. Aristophane renvoie dos à dos ces deux excès. Pour Aristophane comme pour Brassens, le temps ne fait rien à l’affaire(♫). Également, l'athéisme délirant de Socrate n'est pas plus révoltant que la servile superstition de Strepsiade qui retourne vers Mercure dès que les choses tournent mal avec les Nuées. Ce n’est pas par des raisonnements, mais par la lumière naturelle que l'on voit ce qui est juste, et cette lumière éclate dans le rire qui éclaire le visage des spectateurs aux grandes Dionysies.
Sans doute la pièce ne sera pas au goût des plus délicats, car elle est à bien des endroits franchement grossier, et Ménandre plaira plus par la finesse de l'humour de son Théâtre. Personnellement, je trouve que cette pièce donne une idée très avantageuse du caractère joyeux, gai et plein d’alacrité et de bon sens des Athéniens.
Interesting and slightly absurd at times. The translation I read was a tad clunky which probably (definitely) affects my review but the main ideas were communicated well. If comedy is to display the ridiculous, Aristophanes' comedic critique of new philosophies hits the nail on the head. This play is a good caution to blindly accepting new things for the sake of novelty and change.
I'm not really sure how you're supposed to review a play that has been around since 423 BC but...y'all, this was really funny. I found it unexpectedly thought-provoking and entertaining. I'm sure I missed most of the jokes since I just decided to read it without doing any prior research, but standing alone it proved itself quite fun. Possibly it helps that I have no opinion whatsoever about Socrates and did not mind him getting mocked. I'm not sure I "agree" Aristophanes position, but I admire the way he "set up the punch line" (so to speak.)
holds up surprisingly well, and actually pretty funny still. sure, on the one hand its mostly pee and poo jokes or just simply making fun of people (a laugh track wouldn’t be very out of place), but on the other hand there’s the more nuanced critique of Socrates and the Sophists
a comment i’ve been making about the tragedies, and which i will now extend to the comedies as well: i find that the Greek plays always succeed in capturing and representing the world how it was back in the day: you can imagine how people would think, how they would judge certain behaviour, what they valued and what made them laugh. there are also so many references and ‘inside jokes’ which must have been soooo funny back in the day, but which are kinda lost on us today (even with a myriad of footnotes trying their hardest to explain the jokes)
this is a footnote but i was surprised at how the play was suddenly interrupted in the middle to have some sort of fourth wall break (of which there were many others) where the chorus suddenly starts thanking the audience and starts being political n everything. apparently this was convention, and was called ‘parabasis’. just general tomfoolery all around