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Mélangeant critique littéraire et sociale, reportage, histoire et essai personnel, j'ai encore une fois été enveloppée par la prose de Didion, simple, efficace et touchante, aux passages où on s'y attend le moins.
Exploration sur la Californie, son histoire et son édification mythique pour ceux qui y déposent leurs racines, terre aride et dépourvue transformée en fontaine éclaboussant ses tributaires de richesse, de fortitude agraire et d'american dream. Avec Where I Was From, Didion offre des réflexions sur ce que signifie être californien, le progrès qui s'y est opéré depuis la naissance de l'état jusqu'au début des années 2000 et ce que ces changements camouflent, la journaliste loin d'être dupe aux boucs émissaires et aux fables imaginaires qui peuplent le discours ambiant.
Chaque essai composant ce livre est fascinant et évocateur, à la fois érigeant la Californie en un lieu majestueux et mystique, tout en annihilant les idéaux supposés composer sa fondation. Le volet plus personnel se dévoile vers la fin, en culmination de la confusion, des contradictions, des multitudes qui sont au coeur de la conception de Didion de sa la Californie natale. Et quelle volupté que de tourbillonner dans cette ambiguïté, dans cette incertitude, dans ces mille teintes de gris que l'autrice rend pourtant si cristallines, claires et vives. Incontestablement, mon affection pour Joan Didion n'est plus à démontrer!
Exploration sur la Californie, son histoire et son édification mythique pour ceux qui y déposent leurs racines, terre aride et dépourvue transformée en fontaine éclaboussant ses tributaires de richesse, de fortitude agraire et d'american dream. Avec Where I Was From, Didion offre des réflexions sur ce que signifie être californien, le progrès qui s'y est opéré depuis la naissance de l'état jusqu'au début des années 2000 et ce que ces changements camouflent, la journaliste loin d'être dupe aux boucs émissaires et aux fables imaginaires qui peuplent le discours ambiant.
Chaque essai composant ce livre est fascinant et évocateur, à la fois érigeant la Californie en un lieu majestueux et mystique, tout en annihilant les idéaux supposés composer sa fondation. Le volet plus personnel se dévoile vers la fin, en culmination de la confusion, des contradictions, des multitudes qui sont au coeur de la conception de Didion de sa la Californie natale. Et quelle volupté que de tourbillonner dans cette ambiguïté, dans cette incertitude, dans ces mille teintes de gris que l'autrice rend pourtant si cristallines, claires et vives. Incontestablement, mon affection pour Joan Didion n'est plus à démontrer!