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April 25,2025
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De 15 jarige Doria is de dochter van een Marrokaanse vader en een Algerijnse moeder en woont in één van de Parijse banlieues. Als haar vader er op een dag vandoor gaat - naar Marokko en naar een nieuwe, jongere vrouw - blijft ze samen met haar moeder alleen achter.

Hartverwarmend boekje over het dagelijkse leven van een puber met allochtone roots in een cité.
Sommige scènes geven de typische problematiek de jongeren in de Parijse voorsteden weer, maar andere dingen zijn dan weer zo universeel en zo tijdloos dat ze ook voor mij heel herkenbaar waren.

Het debuut (2004) van de toen 19 jarige Faïza Guène, zelf van Frans-Algerijnse origine.

Heel graag gelezen.
April 25,2025
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Club lecture, personnage attachant mais histoire sans grand interet
April 25,2025
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Had to study this for A level French, wasn't a fan then, but having given myself the time to read it properly and understand it, it's not too bad of a book. I'm not a fan of the use of slang but it's good to read it in big chunks as the chapters are quite short. I don't really like the main character, but the story is interesting
April 25,2025
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J'ai tout simplement adoré ce roman !

Doria, l'héroïne, est spontanée, ironique, drôle (souvent sans le vouloir), fine observatrice donc perspicace, blagueuse... Elle n'épargne personne de son entourage dans ce roman qui est une sorte de long soliloque sur sa vie.

On parle souvent des "banlieues" sans jamais les connaître, tout en y attribuant toute une série de clichés (qui ont encore la vie dure aujourd'hui). De tels livres sont pour moi nécessaires pour mieux comprendre cette socialisation si particulière à la France.

Encore plus intéressant que d'avoir, pour une fois, le point de vue située d'un personnage féminin (au contraire des classiques du genre comme le film La Haine, par exemple). J'aime beaucoup cette nouvelle veine de créations et de créatrices qui permettent de mettre en lumière d'autres points de vue qui sont sous-représentés - peut-être, et surtout, invisibilisés. Je pense par exemple au cinéma à Bande de Filles ou à Divines (que j'ai vu et que je recommande chaudement).

Bref, un roman qui se lit d'une traite. Le témoignage d'une adolescente pas épargnée par la vie mais qui garde une énergie inébranlable.
April 25,2025
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C'est la deuxième fois que je lis pour me préparer à Kiffe Kiffe hier?, c'est encore plus drôle que la première lecture. J'ai hâte de savoir ce que Doria devient!
April 25,2025
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It's slightly depressing that I didn't enjoy this much in French, and then read the English translation and thought it was a literary masterpiece. (In my defence, my French was not as good last year when I read it the first time! Even still, a bit of a sad indictment.)

Great book though; it has rightly earned the 'Elle' review of "a Bridget Jones teenager of the suburbs". Hilarious writing, very endearing central protagonist, lots of subtle social comment about difficulties of 'banlieue' - very worth the read.
April 25,2025
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This coming of age novel was recommended to me by Rida and while I didn’t like it as much as I had hoped to, I did find it very stark and honest in its portrayal of life on the poor side in Paris, France. I don’t know about you guys but I have a very selective way of thinking about Paris. To me, it is the city of lights, romance and fluffy pastries. Before I read this book, I didn’t think about the people who populated the city, who breathe, live and animate this city. There’s this authenticity in the narrator’s voice, this matter of fact manner of relating facts that I could not help but respond to.

It did not surprise me when I read the author’s biography and found that the author experienced the same life she writes about. I don’t know whether it is the translation but this novel reads less like a fictional piece and more like documentary – raw, real and right there, in front of you. Doria’s observations about the hierarchy, the pain of being a girl when your father wanted a boy, wearing clothes that make other people smirk and laugh – these are just so on point. So on point that the line between reality and fictionality blurs significantly.

Some people have claimed this to be the French Catcher in the Rye and I don’t know if this comparison is apt. I do know that while the novel has no beginning, middle and end, there is no main narrative, it does give you a slice of the pie and ask that you taste it and make up your own mind about how much you like it. So yeah, while I didn’t love it unequivocally, it has merit and if you want to experience life in a very different pair of shoes, you should read this.
April 25,2025
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Literature, by definition, has some wisdom, some meaning beneath the surface; we call it literature and put in on a different shelf because it contains a secret, a way to live as a better or happier human being. One example of such literature is Kiffe Kiffe Tomorrow, by Faiza Guene.

Kiffe Kiffe Tomorrow, translated from the original French by Sarah Adams, is a coming-of-age story written in the wickedly funny and toughly tender voice of Doria, a Moroccan immigrant living in a crumbling housing project in the slums of Paris. Her father, who she refers to as “The Beard,” abandoned her and her mother, returning to Morocco in hopes of having a male child with someone else. Doria is wry and smart and cynical, and it’s hard at first not to compare her to Catcher in the Rye’s Holden Caulfield. Once I fell in step with her sometimes sad, sometimes beautiful and sometimes hilarious view of the world and flights of fancy, though, it was clear that her voice was all her own, fresh and original with plenty to say. Read more at http://www.blueplanetjournal.com/revi...
April 25,2025
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Tres magnifique! What a surprise!

I am headoverheels in love with this novel! Unputdownable, it is extremely hard to find fault with this wondrous tale by a 19 year-old writer. It will make you laugh like no other book in recent memory. No wonder the French went gaga over this new Sagan, this new Salinger. Her novel is worth finding, reading & sharing. I wanna thank an old friend whose favorite book was the French version of this unique novel. Definitely my favorite read of the year thus far!
April 25,2025
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Je vous conseille de lire « Kiffe kiffe demain » pour sa valeur socioculturelle parisienne et son style naturel frappant. Mais ne le choisissez pas pour une lecture de classe : trop « rude ». Cela signifie « dur » en verlan.

J’ai lu avec plaisir les fiches de travail de Gabriele Rüger-Groth dans l’article « les jeunes débutants à la découverte de la littérature » ainsi que celles d’Andreas Nieweler « C’est en lisant qu’on devient un bon scripteur ». J’y ai pris plaisir parce que je trouve ces matériaux innovants et enrichissants. Par contre, cela donne aussi envie d’enseigner au SEK II parce que ces fiches et planifications sont adaptées pour un bon B1-B2… Ou pour les lycéens. Or ces élèves ne sont pas notre public. Nos élèves quittent la Sek I avec un (en grande moyenne) petit B1 !
Par contre la description de la mise en place de la bibliothèque de l’apprenant à l’institut français de Madrid (cf. l’article d’Alain Durand), mettant des livres à la portée d’usagers faibles m’a vraiment parlée. Là aussi il ne s’agit pas d’une bibliothèque pour élèves de FLE «emprisonnés» dans un milieu scolaire, mais d’apprenants du FLE qui viennent volontairement chercher des livres. Donc le contexte est plus studieux puisque facultatif. Mais la grille d’évaluation des ouvrages permettant une sélection ciblée me paraît excellente. Les livres et documentaires sont classés en fonction :
•tdu degré d’aération (typographie, illustration, nombre de pages)
•tdu découpage du texte (longueur des chapitres)
•tde la difficulté linguistique
•tde l’accessibilité culturelle et socioculturelle (politique, histoire)
•tdu degré d’abstraction
•tde sa popularité

Je viens de finir de lire mon livre et je l’ai analysé d’après quelques uns de ces critères.
Résumé de « Kiffe kiffe demain » de Faiza Guène : Doria, quinze ans, est d’origine magrébine. Son père qu’elle nomme crûment le « barbu » s’est « barré » pour rejoindre son bled et épouser une nouvelle jeune femme capable de procréer des mâles. Doria et sa mère survivent pauvrement grâce à l’aide sociale dans une cité parisienne.

Extrait n°1 :
Comme maman est encore en vacances jusqu’à la semaine prochaine, on a décidé d’aller se balader toutes les deux dans Paris. La tour Eiffel, c’était la première fois qu’elle la voyait en vrai alors qu’elle habite à une demi-heure depuis presque vingt ans. Autrement, c’était la télé, au JT de treize heures, le lendemain du jour de l’an quand elle est illuminée et qu’à ses pieds, des gens font la fête, dansent, s’embrassent et se bourrent la gueule. En tous cas, elle était vachement impressionnée.
- ça doit faire peut-être deux ou trois fois notre bâtiment, non ?
Je lui ai répondu que c’était sûrement ça. Sauf que notre immeuble et la cité en général, ils suscitent moins d’intérêt auprès des touristes. Y a pas des mafias de Japonais avec leur appareil photo au pied des tours du quartier. Les seuls qui s’y intéressent, c’est les journalistes mythos avec leurs reportages dégueulasses sur la violence en banlieue.
Maman, elle serait bien restée des heures à la regarder. Moi, je la trouve très moche mais c’est vrai qu’elle en impose parce qu’elle est puissante la tour Eiffel. J’aurais bien voulu monter dans les ascenseurs rouge et jaune, genre ketchup-mayo, mais c’est trop cher. En plus, il fallait qu’on fasse la queue derrière des Allemands, des Italiens, des Anglais et encore pleins de touristes qu’ont pas peur du vide et encore moins de dépenser leur fric. On avait pas non plus assez de sous pour acheter une tour Eiffel miniature, encore plus moche que l’originale mais c’est quand même classe d’en avoir une posée sur sa télé. Les stands attrape-touristes, c’est hyper cher. En plus, les mecs, ce qu’ils vendent c’est vraiment de la merde. Après, y a un pigeon qui m’a chié sur l’épaule. J’ai essayé de m’essuyer discrètement sur une statue Gustave Eiffel 1832-1923, mais la crotte était coriace et c’est pas parti. Dans le RER, les gens regardaient ma crotte et j’avais la hchouma. J’étais dégoutée parce que c’est la seule veste que j’aie qui fasse pas trop pauvre. Les autres, si je les mets, tout le monde m’appelle « Cosette ».

Extrait n°2 : « L’avenir ça nous inquiète, mais ça devrait même pas, parce que si ça se trouve, on en a même pas. »


Vous avez comme moi un élève de troisième classe (15 ans et d’origine africaine) pratiquement bilingue en français? Ce qui lui manque, c’est la pratique orale et écrite du français car il ne le parle pas chez lui? Alors ce livre « Kiffe kiffe demain » de Faiza Guène est une lecture appropriée. D’ailleurs je vais l’acheter rien que pour cet élève presque bilingue car il ne coûte qu’environ 9 Francs en livre de poche. Par contre, je ne le recommanderais pas pour des apprenants de français classiques d’une Sek I, car il s’agit d’un journal que Faiza Guène a écrit comme elle parle. La syntaxe y est très simple et parfois incorrecte : les négations ne sont pas complètes au style indirect. Cela peut conduire en erreur des élèves qui ne les maîtrisent pas encore. Et évidemment, des formes de futur, du conditionnel et du subjonctif sont présentes et peuvent être un obstacle à une lecture dans un cadre scolaire SEK I. Comment faire avec toutes ces formes de futur, conditionnel et subjonctif difficilement reconnaissables en français ? Même l’imparfait n’est appris qu’au milieu de la troisième classe en général !

Pour mon élève presque bilingue néanmoins, ce livre pourrait être vraiment une aubaine car il s’agit de la vie d’une jeune fille de 15 ans vivant dans une cité magrébine de Paris. Elle y décrit son quotidien, ses réflexions et son entourage de façon incroyablement mure et lucide. Le vocabulaire offre une pléthore de registres. Dans ce livre, on rencontre du verlan, du familier, des expressions magrébines mais aussi des mots marquants et forts et surtout une maturité philosophique époustouflante.

Faiza Guène a écrit ce premier livre « Kiffe kiffe demain » en 2004, à 19 ans et elle a connu tout de suite un énorme succès avec des critiques littéraires très élogieuses. En fait j’ai tellement été fascinée et convaincue par son style « diamant brut» que je vais lire ses autres livres. Faiza Guene fait maintenant des études de lettres à l’université et elle a sorti un autre livre qui me paraît alléchant : « Du rêve pour les oufs ». Oufs pour « fous » en Verlan. Je vais me le procurer.
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