Les fous (the insane ones) are pretty much embodied in every single character in this little Quebecois tome from Anne Hebert. I thought Maria Chapdelaine was melodramatic, but the characters in this book agonize over themselves as much as the "others." An interesting, and slightly disturbing, read.

Je l'ai lu dans le cadre de mon cours de littérature québécoise au cégep où nous avions à faire une analyse par la suite. Personnellement, je l'ai trouvé long, car il n'y avait pas beaucoup d'intrigue en général, on se doutait de ce qui allait arriver. Et puis ce n'était pas le fun à lire..

J'ai passé l'après-midi à Griffin Creek, guidée silencieusement par Anne Hébert. Entre le vent et le fleuve, j’ai vu deux filles entre l’enfance et l’âge adulte, pleines de désir. L’intrigue s’est dessinée sous la plume des différents personnages et le sable est resté entre mes orteils. J’ai ressenti le Québec en entier qui s’époumonait à me raconter le soir du 31 août 1936. Je ne sais pas pourquoi, malgré le fait que j’avais ce livre en ma possession depuis cinq ans, je ne l’avais pas lu avant.

Entre 3.5 et 4.0 ...
J'hésite sur ma note parce que d'un côté, la prose d'Hébert mérite forcément une note quasi parfaite. Sa manière d'écrire est magnifique, les images sont poignantes.
Mais ... le récit en soit ne m'a pas subjugué. Bien que de sauter du point de vue d'un personnage à l'autre est forcément intéressant, nous revisitions si souvent les mêmes événements que certains passages se révélaient être plutôt redondants. Les personnages féminins ne sont d'ailleurs ni charmants, ni profonds, d'une simplicité un peu déconcertante.
Et que dire du pasteur... On dirait que sa présence n'était qu'une tactique pour brouiller les pistes du crimes commis.

Je ne sais pas si je relirai un jour ce livre, mais si c'est le cas, ce ne sera principalement que pour la plume d'Anne Hébert qui est, je le répète, absolument magnifique.