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Souvenirs.. C'est ce que j'avais laissé dans ma mémoire, et j'aurais du m'arrêter ici, mais cela aurait été, en quelque sorte, incohérent.
J'ai lu " Fiesta", il y a 30 ans, et je ne me souviens pas que d'une longue lueur d'espoirs, de déceptions, de beaucoup d'alcool, mais surtout, d'un sentiment de frustration permanente. Des personnages qui essaient de se projeter dans le présent, mais qui sont fortement ancrés dans leur passé.
Aujourd'hui, en relisant le volume, j'avais la même image, beaucoup plus proche de celle d'une perpétuation de la futilité et de l'absurdité de certaines vies, qui voudraient être rose, mais en fin de compte, elles ne sont pas du tout comme ça.
Le roman de Hemingway est, à la base, sur la guerre, mais, grâce au style, nous voyons une autre guerre, - celle d'esprit contre l'âme, dans laquelle la victoire n'appartient ni à l'un, ni à l'autre.
Le dialogue final m'a fait penser à " Casablanca" de Curtiz ...Il a la même charge émotionnelle, d'une révélation tardive.
C'est peut-être pour ça que toute cette histoire m'a reanimé des souvenirs.
J'ai lu " Fiesta", il y a 30 ans, et je ne me souviens pas que d'une longue lueur d'espoirs, de déceptions, de beaucoup d'alcool, mais surtout, d'un sentiment de frustration permanente. Des personnages qui essaient de se projeter dans le présent, mais qui sont fortement ancrés dans leur passé.
Aujourd'hui, en relisant le volume, j'avais la même image, beaucoup plus proche de celle d'une perpétuation de la futilité et de l'absurdité de certaines vies, qui voudraient être rose, mais en fin de compte, elles ne sont pas du tout comme ça.
Le roman de Hemingway est, à la base, sur la guerre, mais, grâce au style, nous voyons une autre guerre, - celle d'esprit contre l'âme, dans laquelle la victoire n'appartient ni à l'un, ni à l'autre.
Le dialogue final m'a fait penser à " Casablanca" de Curtiz ...Il a la même charge émotionnelle, d'une révélation tardive.
C'est peut-être pour ça que toute cette histoire m'a reanimé des souvenirs.