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Ni le plus méconnu des romans de Dumas, ni le meilleur. Je vous le conseille quand même si vous cherchez une version plus tragique du Mouron Écarlate.
Petit résumé : un groupe de royalistes mené par le chevalier de Maison-Roue complote pour faire échapper Marie-Antoinette de la prison du Temple. En même temps, un révolutionnaire nommé Maurice s’éprend de l’épouse de l’un des conspirateurs. Des aventures, des mensonges, et multiples morts s’ensuivent.
D’un côté, j’aime beaucoup les histoires mettant en scène la Révolution française, et qui d’autre que Dumas pourrait y situer une aventure de cape et d’épée ? D’un autre côté, la trame est un peu éparpillée et les personnages manquent de crédibilité. Le héros Maurice est supposément un patriote de la Révolution, mais il veut bien trahir sa cause pour les beaux yeux de Geneviève, une jeune femme mariée.
D’ailleurs, parlons un peu de Geneviève : on nous la présente comme étant une personne courageuse, dévouée à ceux qui lui sont chers et prête à tout pour les aider. Et pourtant, elle n'agit que pour les autres dans ce roman. Quand il s’agit de poursuivre ses propres désirs, elle s’efface et baisse les bras. Quand elle se donne enfin à son amoureux, elle le fait comme un sacrifice de sa pureté, une simple manière de racheter son comportement envers Maurice (un comportement qui, d’ailleurs, lui avait été imposé par son mari, mais bon, je passe). Bref, je trouve que c’est dommage qu’elle n’ait pas eu droit à un plus beau rôle.
Le chevalier éponyme apparait à peine dans le roman, et seulement à gros coups de pinceau, comme une ébauche vite faite, sans plus d’explication.
Enfin, j’avoue que la fin du roman expie toutes ses fautes. Maurice, Geneviève, et Lorin ensemble, c’est une scène inoubliable et profondément émouvante par son écriture.
Conseillé aux amateurs de Dumas, de romans historiques, et d’histoires de casse (le tout enrobé d’une sauce au romantisme du XIXème siècle).
Petit résumé : un groupe de royalistes mené par le chevalier de Maison-Roue complote pour faire échapper Marie-Antoinette de la prison du Temple. En même temps, un révolutionnaire nommé Maurice s’éprend de l’épouse de l’un des conspirateurs. Des aventures, des mensonges, et multiples morts s’ensuivent.
D’un côté, j’aime beaucoup les histoires mettant en scène la Révolution française, et qui d’autre que Dumas pourrait y situer une aventure de cape et d’épée ? D’un autre côté, la trame est un peu éparpillée et les personnages manquent de crédibilité. Le héros Maurice est supposément un patriote de la Révolution, mais il veut bien trahir sa cause pour les beaux yeux de Geneviève, une jeune femme mariée.
D’ailleurs, parlons un peu de Geneviève : on nous la présente comme étant une personne courageuse, dévouée à ceux qui lui sont chers et prête à tout pour les aider. Et pourtant, elle n'agit que pour les autres dans ce roman. Quand il s’agit de poursuivre ses propres désirs, elle s’efface et baisse les bras. Quand elle se donne enfin à son amoureux, elle le fait comme un sacrifice de sa pureté, une simple manière de racheter son comportement envers Maurice (un comportement qui, d’ailleurs, lui avait été imposé par son mari, mais bon, je passe). Bref, je trouve que c’est dommage qu’elle n’ait pas eu droit à un plus beau rôle.
Le chevalier éponyme apparait à peine dans le roman, et seulement à gros coups de pinceau, comme une ébauche vite faite, sans plus d’explication.
Enfin, j’avoue que la fin du roman expie toutes ses fautes. Maurice, Geneviève, et Lorin ensemble, c’est une scène inoubliable et profondément émouvante par son écriture.
Conseillé aux amateurs de Dumas, de romans historiques, et d’histoires de casse (le tout enrobé d’une sauce au romantisme du XIXème siècle).