Seulement le Protagoras et Le Ménon

Gorgias : pour sa brillante démonstration sur la réthorique, la justice, et la vertu

J'ai aimé les notes éclairantes d'Émilie Chambry avant chacun des dialogues. Par contre, la pensée de Platon via Socrate me déplai. La volonté de ridiculiser les sophistes porte Socrate à tenir une série de raisonnements illogiques. Je n'arrive donc pas à m'attacher à ses propos et considère cette lecture ennuyante.

Clairs, accessibles et très enrichissants. Ces six dialogues relatifs à la vertu, la morale, la connaissance et la politique sont vivants et touchants. Je pense que Platon exprime par là que le savoir doit se transmettre avec bienveillance, en ayant le souci d'être compris. La finesse psychologique qu'il prête à Socrate est délectable.